Dernière mise à jour à 15h51 le 30/05
1/10La calligraphie d’un élève de Gu, Zhang Yan, sur le thème du «Soutra du cœur».
2/10Gu Yuchun a passé plusieurs années à fabriquer une matière plus résistante.
3/10L’épouse de Gu montre une pièce endommagée.
4/10Un des disciples de Gu, Ye Zhengwu, utilise un fil de soie très fin, soit seulement un septième de l'épaisseur d’un cheveu humain.
5/10Zhang Lei, un autre élève, prépare une œuvre plus élaborée : le bouddha Guanyin.
6/10La façon de poser les aiguilles a été spécialement étudiée par Gu pour que la lueur des fils de soie s’accorde bien avec l’évolution des traits des caractères chinois.
7/10Une œuvre de broderie imite l’effet de l’encre bleue. L’artiste s’est servi d’un fils de soie de couleur mate pour créer un contraste d’ombres et de lumières.
8/10Le maître chinois a passé deux ans pour reproduire la broderie d’un ancien tableau chinois très connu.
9/10Le savoir faire de Gu se caractérise par sa manière de poser les fils sans que ceux-ci soient nouer. On ne voit aucun nœud sur les deux surfaces du papier.
10/10Une œuvre extrêmement complexe de Gu Yuchun portant sur le thème d’«Avalokitesvara à mille mains».
Il semble difficile d'imaginer un travail de broderie sur du papier de riz, pourtant Gu Yuchun a cet incroyable talent. Appartenant à la 9e génération de la famille héritière de ce savoir-faire traditionnel, l'homme s'efforce d'innover sur la combinaison du support et de la matière, un art aujourd'hui classé comme patrimoine immatériel par la province du Jiangxi (sud-est de la Chine).
Très fragile, le papier de riz se déchire facilement. Gu Yuchun a passé plusieurs années à fabriquer une matière plus résistante. Pour la procédure de création, il faut d'abord dessiner le modèle ou faire imprimer les contours des motifs sur le papier, puis l'étendre et le fixer sur un cadre en bois spécialement conçu pour le travail de broderie.
Cet art unique exige une concentration extrême, où tout mauvais geste risque de détruire définitivement l'œuvre.