Dernière mise à jour à 16h50 le 27/08
La région autonome du Tibet (sud-ouest de la Chine) a connu un développement durable avec son travail de préservation des reliques culturelles au cours des 60 dernières années, a annoncé le 26 août le bureau des reliques culturelles de la région.
Grâce au soutien et aux efforts soutenus du Bureau d'État des reliques culturelles et du gouvernement régional, le nombre d'instituts culturels dans la région est passé de 1 en 1959 à plus de 70 actuellement : instituts de gestion culturelle, musées, salles d'exposition, un institut culturel et scientifique et un institut d'identification culturelle.
Selon les statistiques officielles publiées par le bureau, la région compte 455 employés spécialisés dans les reliques culturelles, dont le Tibétains représentent 85%.
La région compte également 4 277 sites culturels enregistrés et étudiés, ainsi que 1 985 sites appartenant à tous les niveaux d'instituts de protection des vestiges culturels. Ceux-ci comprennent 55 instituts nationaux et 616 régionaux de protection des reliques culturelles ainsi que 1 314 au niveau des comtés.
Liu Shizhong, le chef du bureau, a déclaré que la région a déployé de gros efforts en archéologie et en inventaire des vestiges culturels au cours des 60 dernières années, depuis 1959, en collectant des noyaux de micro-lames dans la ville de Nagchu au Tibet par le biais de l'Académie chinoise des sciences, ce qui a également marqué le début des fouilles archéologiques et de la protection des vestiges culturels de la Chine dans la région.
« Entre 1977 et 1979, l'Académie a procédé à des études archéologiques et à des fouilles des ruines de Kharub dans la ville de Chamdo, dans l'est de la région, et cela a permis de combler le vide laissé par l'archéologie de terrain chinoise dans la région », a souligné M. Liu.
Au cours des six dernières décennies, plus de 2 300 sites de reliques culturelles ont été enregistrés et étudiés dans toutes les régions de la région. Par ailleurs, 36 sites contenant des reliques culturelles ont été découverts le long du chemin de fer Qinghai-Tibet et plus de 3 800 reliques anciennes ont été exhumées le long de la ligne.
« Des fouilles archéologiques ont révélé des traces d'activité humaine sur le plateau Qinghai-Tibet il y a plus de 4 000 ans. La région a réalisé la première enquête sur les vestiges culturels immobiliers et a achevé les travaux dans les 692 communes de la totalité des 74 comtés de la région », a déclaré M. Liu.
La Chine a beaucoup investi dans la protection et la rénovation des vestiges culturels au Tibet. Ainsi, entre les années 1980 et 2000, plus de 300 millions de yuans (42 millions de dollars) ont été consacrés à des vestiges culturels clés, tels que la rénovation du Palais du Potola de Lhassa, du temple Jokhang, du monastère Tashi Lhunpo et des ruines du royaume de Guge.
Entre le 11e Plan quinquennal de la Chine (2006-2010) et le 13e Plan quinquennal (2016-2020), plus de 3,4 milliards de yuans ont été alloués à la rénovation de 155 sites de vestiges culturels, dont le Musée du Tibet. Enfin, à partir de cette année, la Chine a prévu de dépenser 300 millions de yuans au cours des 10 prochaines années pour préserver les documents anciens et les anthologies du Palais du Potala.