Dernière mise à jour à 16h09 le 04/11
Maxime Vivas, écrivain français qui avait publié fin 2020 son livre les « Ouïghours, pour en finir avec les fake news » diffusé par la maison d'édition de la Route de la Soie, a lancé le 2 novembre une pétition sur la plus grande plate-forme de pétition au monde, change.org, afin d'appeler tous les secteurs de la société à adopter une vue objective de la Chine.
A l'occasion de la publication de son livre, Wang Yi, ministre des Affaires étrangères, l'a même cité dans une conférence de presse en pleine Assemblée nationale populaire, pour contrer les graves accusations lancées contre la Chine sur les violations des droits de l'homme qui auraient lieu au Xinjiang : « L'écrivain français Maxime Vivas, dans son livre intitulé "Ouïghours, pour en finir avec les fake news", nous raconte un vrai Xinjiang prospère et stable qu'il a découvert pendant ses deux voyages dans la région », a déclaré le ministre.
Cette fois-ci, Maxime Vivas adopte aussi une attitude ferme : « Nous avons le droit de parler différemment de la Chine ! » « Respectez la Chine comme nous nous respectons nous-mêmes ! » a-t-il dit dans sa lettre de pétition.
La pétition a déjà reçu plus de 150 signatures venant de Chine, de France, de Belgique, de Suisse, du Canada, du Liban et d'autres pays.
Zheng Ruolin, chercheur à l'Institut d'études chinoises de l'Université Fudan et chercheur principal à l'Institut Taihe, fait également partie des signataires de la pétition. Il a déclaré aux journalistes le 2 novembre qu'il s'agissait d'une campagne mondiale de signatures provenant d'un secteur entièrement privé. Il espère qu'il y aura également une vague de soutien pour Maxime Vivas en Chine, pour son initiative visant à comprendre correctement la Chine, à briser les mensonges sur toute une série de questions telles que le Xinjiang et la source du virus, et à donner une impulsion inverse à l'opinion publique occidentale.
Selon Zheng Ruolin, Maxime Vivas n'a aucun intérêt personnel dans ses reportages : « Il ne cherche ni la gloire ni le profit, il s'agit de la vérité ». Et comme de nombreux médias français sont contrôlés par le capital, leurs positions prises ne sont pas accidentelles. « De telles tendances sont courantes dans la société occidentale, c'est pourquoi il est nécessaire de briser ce parti pris et d'appeler plus de gens à comprendre la Chine correctement ».
Cependant, le soir du 3 novembre, juste un jour après le lancement de la pétition, Maxime Vivas a écrit sur Twitter : « La pétition pour le droit de parler autrement de la Chine a été censurée par Change Org qui m'a ainsi averti : "Cette pétition n'est pas disponible. Soit l'URL (lien) est erronée, soit la pétition a violé notre règlement de la communauté, soit l'auteur de la pétition l'a supprimée" ».