La Chine poursuivra ses politiques de contrôle sur le marché de l'immobilier en 2013, selon un communiqué publié dimanche à Beijing, à l'issue d'une conférence nationale annuelle sur le travail économique.
Le pays renforcera la construction et la gestion des logements pour les habitants à faible revenu, ainsi que la rénovation des bâtiments délabrés, a-t-on appris de la Conférence centrale sur le travail économique qui fixe le cap du travail économique pour l'année à venir.
Les prix obstinément élevés de l'immobilier constituent, ces dernières années, une source importante de mécontentement pour le public, obligeant le gouvernement à mettre en oeuvre une série de mesures destinées à abaisser les prix.
Cependant, le marché immobilier a montré, ces derniers mois, des signes de réchauffement, alors que le gouvernement a adopté des mesures pour soutenir la croissance économique.
En raison des mesures de contrôle du marché immobilier et de la faiblesse des exportations, la croissance économique de la Chine a ralenti à 7,4% au troisième trimestre de l'année, son taux le plus bas en plus de trois ans.
Les investissements dans l'immobilier représentent quelque 13% du PIB chinois et un cinquième des investissements en actifs immobilisés du pays.
La Chine a réitéré sa position ferme vis-à-vis du contrôle du marché immobilier et a promis de maintenir les mesures de resserrement, dont l'interdiction d'acheter un 3e logement et le prélèvement à titre d'essai d'un impôt foncier.