Les récentes hausses des prix des logements neufs à Beijing n'inciteront pas le gouvernement à modifier la réglementation du secteur, a déclaré jeudi le directeur de l'Association des agents immobiliers de Beijing.
Un rebond du prix moyen des logements neufs a pu être observé ces derniers mois, malgré l'adoption au premier semestre de l'année par les promoteurs immobiliers de la politique de "réduction des prix pour augmenter le volume des transactions", a indiqué Chen Zhi, secrétaire général de l'association.
En novembre, 8.300 unités de logements nouvellement construits à Beijing ont été vendus à un prix moyen de 21.800 yuans (environ 3.483 dollars) par m², selon un rapport publié mercredi par l'association.
Le prix moyen était de 1.000 yuans plus élevé que le mois précédent, soit une hausse d'environ 5,2%.
Le rapport a également attribué la hausse des prix à la baisse des taux d'escompte et à la meilleure qualité de certains projets.
Selon des statistiques, la demande rigide des familles restait le principal moteur des ventes de logements en novembre. La demande d'investissements a été efficacement contrôlée, a observé M. Chen.
Beijing est l'une des premières villes de Chine à avoir imposé une série de mesures visant à freiner la hausse des prix des logements depuis avril 2010.
Le gouvernement a depuis lors réaffirmé à maintes reprises sa position ferme sur le contrôle du marché immobilier et s'est engagé à maintenir les mesures telles que l'augmentation de l'acompte, l'interdiction de l'achat d'un troisième logement et l'introduction à titre d'essai d'un impôt foncier.