Selon une source autorisée, la Commission nationale du développement et de la réforme, le ministère de l'Industrie et des Technologies de l'information et les autorités concernées examinent actuellement plusieurs secteurs, dont ceux de la métallurgie, du ciment, de l'aluminium électrolytique, du verre plat et de la construction de bateaux, et proposeront bientôt une ébauche de solution au problème de surcapacité de production.
Il s'agit avant tout de réviser les seuils d'entrée afin d'éliminer les capacités industrielles désuètes du marché et de ramener le taux d'utilisation de la capacité de production des secteurs concernés à un niveau proche de 80%, ont expliqué les spécialistes.
Par exemple, l'Association de l'industrie non-ferreuse a fait état en 2012 d'un taux d'utilisation de 72,5% de la capacité de production pour le secteur de l'alumine, et de 78% pour le secteur de l'aluminium électrolytique. C'est donc toute l'industrie de l'aluminium qui se trouve en surcapacité de production. Par ailleurs, le secteur de la sidérurgie présente un taux d'utilisation de 67% et ceux du ciment et du verre plate affichent tous un taux inférieur à 75%.
C'est pourquoi la résolution de ce problème est devenue une priorité pour le gouvernement central cette année. Le 10 mai, le Conseil des affaires d'Etat avait émis une circulaire dans laquelle il appelait à mettre un frein à « l'expansion aveugle des secteurs en surcapacité de production » et à donner la priorité aux secteurs précités.
A la demande du Conseil des affaires d'Etat, les autorités compétentes ont donc débuté des études à ce sujet et, le 25 juillet, le ministère de l'Industrie et des Technologies de l'information a publié la liste des 1294 entreprises, de 19 secteurs, qui devront fermer en premier.