L'électricien français EDF devrait signer lundi prochain avec le gouvernement britannique un contrat de construction de deux réacteurs nucléaires de troisième génération EPR, a rapporté vendredi la presse française.
Les négociations entre les deux parties, entamées il y a plus d'un an, ont fini par aboutir sur un accord qui, selon le journal français Le Monde, doit notamment prévoir un prix de vente fixe de l'électricité produite pendant 35 ans à hauteur de 92,5 livres sterling (149,7 dollars) par mégawatheure.
Il s'agit pour EDF, dont le capital est détenu à 85% par l'Etat français, d'établir deux EPR sur le site de Hinkley Point, dans le Somerset (sud-ouest de l'Angleterre).
Le montant du contrat en passe d'être conclu, portant sur la construction de ces deux réacteurs de nouvelle génération de forte puissance, à savoir 1.650 MW, dépasserait les 16 milliards d'euros, selon la presse française.
Le géant hexagonal de l'électricité, en charge de la maîtrise industrielle du projet, doit obtenir une part de 45% à 50% du consortium, tandis que le groupe nucléaire français Areva doit disposer de 10% du capital.
Deux acteurs chinois de l'énergie nucléaire doivent également intégrer ce projet à hauteur de 30% à 40% : le groupe CGN et son homologue CNNC, a précisé le journal économique français Les Echos.
L'électricien français est d'ores et déjà implanté sur le marché britannique de l'énergie, puisqu'il a fait l'acquisition de British Energy, renommé depuis EDF Energy, en 2009, devenant le premier producteur d'électricité du pays.