Le 23e sommet ibéro-américain doit se tenir à Panama, capitale du Panama, de vendredi à samedi, avec pour thème "le rôle politique, économique, social et culturel de la communauté ibéro-américaine au sein d'un nouveau contexte mondial."
Vingt-deux chefs d'Etat et de gouvernement de 19 Etats d'Amérique latine et des trois pays de la péninsule ibérique d'Espagne, du Portugal et d'Andorre, doivent participer au rassemblement annuel.
Le sommet offre une plateforme aux discussions sur "le développement socioéconomique des pays, ainsi qu'à la rénovation du mécanisme de dialogue politique et de pourparlers sur la coopération," ont indiqué les organisateurs par le biais du site Internet officiel du sommet.
Selon le ministre panaméen des Affaires étrangères Fernando Nunez Fabrega, 14 chefs d'Etat ont confirmé leur participation au sommet jeudi, dont le président du Mexique Enrique Pena Nieto, le président de Colombie Juan Manuel Santos et le président du Portugal Anibal Antonio Cavaco Silva.
Des dirigeants clés d'Amérique latine ne pourront cependant pas participer au sommet pour diverses raisons, dont la présidente du Brésil Dilma Rousseff, le président du Venezuela Nicolas Maduro, le dirigeant cubain Raul Castro et la présidente argentine Cristiana Fernandez, en train de se remettre d'une opération subie récemment.
Ces dirigeants ne pouvant pas participer pour des raisons de santé particulières ou autres problèmes envoient à leur place des représentants au plus haut niveau, a fait savoir le responsable panaméen.
En dehors des trois pays de la péninsule ibérique que sont l'Espagne, le Portugal et Andorre, les pays d'Amérique latine concernés sont l'Argentine, la Bolivie, le Chili, la Colombie, le Costa Rica, Cuba, la République dominicaine, le Guatemala, l'Equateur, El Salvador, le Honduras, le Mexique, le Nicaraguo, le Panama, le Paraguay, le Pérou, l'Uruguay et le Venezuela. Ces 22 nations recouvrent une zone de plus de 20 millions de kilomètres carrés comportant plus de 540 millions d'habitants.
L'idée de tenir un sommet ibéro-américain afin de fournir un forum aux nations hispanophones et lusophones, qui partagent un héritage culturel et historique commun, a été proposé par le roi d'Espagne Juan Carlos en 1976. Le premier sommet a été officiellement tenu à Guadalajara au Mexique en 1991.
Le secrétariat général ibéro-américain (SEGIM), créé lors d'un sommet au Costa Rica en novembre 2004, est basé à Madrid en Espagne, avec l'objectif de promouvoir des liens plus étroits entres les pays de la péninsule ibérique et d'Amérique latine. Une déclaration nommée d'après la ville hôte paraîtra à chaque rencontre du sommet.