Les employeurs belges ont salué mercredi un accord sino-belge visant à éviter la double imposition entre les deux pays, qui a été approuvé par la Chambre des représentants du Royaume jeudi dernier.
L'entrée en vigueur du projet de loi à partir du 1er janvier 2014 "permettra d'intensifier les relations économiques" entre les deux pays et "ne peut que nous aider à sortir de la crise", a déclaré la Fédération des Entreprises de Belgique ( FEB) dans un communiqué.
La Belgique et la Chine avaient en effet signé en 2009 un accord visant à éviter la double imposition et à prévenir l'évasion fiscale en matière d'impôts sur le revenu. Il vise à fournir un meilleur climat pour les investisseurs belges en Chine, tout en rendant la Belgique plus attractive pour les investisseurs chinois.
Les relations économiques avec la Chine sont intenses, a indiqué la FEB, notant que la Belgique compte plus de 250 investisseurs en Chine et la Chine 230 investisseurs en Belgique.
La Belgique se classe à la sixième place dans l'Union européenne (UE) parmi les pays qui comptent le plus grand nombre d'investisseurs en Chine.
En termes de volume des échanges commerciaux, la Belgique est le sixième partenaire commercial de la Chine, ainsi que la septième destination des exportations chinoises et la cinquième source d'importations au sein de l'UE, bien que sa superficie ne soit que le double de celle de la ville de Beijing.
La FEB espère qu'à l'avenir "les conventions sur la prévention de la double imposition seront ratifiées dans un délai raisonnable de moins de deux ans après leur signature. Cela implique une collaboration approfondie et efficace entre les différentes parties concernées dans ce pays."