Les investissements de la Chine à l'étranger ont connu un bond de 28,3% au cours des 11 premiers mois de l'année, la deuxième économie mondiale a acquis des capitaux étrangers au milieu de son influence économique croissante.
Les investissements à l'étranger, calculés sur la base de transactions conclues, ont augmenté de 80,2 milliards de dollars pour la période de janvier à novembre, dépassant les 77,2 milliards de dollars pour l'ensemble de l'année dernière, a déclaré mercredi le ministère du Commerce.
Shen Danyang, le porte-parole du ministère, a indiqué qu'il faudra continuer d’améliorer l'orientation industrielle pour les investissements chinois dans diverses destinations à l'étranger et renforcer la formation des cadres transnationaux pour les opérations hors du pays des compagnies chinoises.
«Nous mettrons tout en oeuvre dans le but de simplifier les procédures d'approbation pour encourager l'investissement extérieur», a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse.
Et de souligner que la Chine continuera à négocier des accords afin de stimuler les investissements sortants, y compris les pactes avec les Etats-Unis et l'Union européenne.
De janvier à novembre, 72% des placements ont été réalisés dans sept pays : Hong Kong, l'ASEAN, l'Union européenne, l'Australie, les Etats-Unis, la Russie et le Japon.
Mais les dépenses destinées à Hong Kong ont fléchi de 0,6%, et celles du Japon ont diminué de 13,3% au milieu de relations tendues, a fait observer le porte-parole.
Ajoutant notamment que l'engagement financier chinois en Russie avait grimpé de près de sept fois au cours des 11 premiers mois, soutenu par "de grands projets".
Le premier pétrolier russe, Rosneft, a annoncé en octobre, avoir signé un protocole d'entente avec la société chinoise d’Etat China National Petroleum Corporation (CNPC) pour la création d’une joint-venture pour le développement des champs de Sibérie orientale à distance. La valeur de la transaction n'a pas été précisée. La CNPC a également conclu un accord en juin dernier pour acquérir une participation de 20% dans un projet de gaz naturel liquéfié dans l'Arctique russe connu sous le nom de Yamal LNG.