Le régulateur antitrust chinois devrait annoncer ce mercredi de nombreuses sanctions à l’encontre de de douze constructeurs automobiles japonais reconnus coupables de conduite collusoire.
Cela intervient après la révélation mardi par deux fabricants japonais, NTN Corp et NSK Ltd, d’amendes infligées par la Commission nationale pour le développement et de la réforme (NDRC).
Ces sociétés devront faire face à de lourdes pénalités pour ententes et pratiques concertées de fixation de prix horizontal et d’accords entre concurrents réels ou potentiels, le cas le plus grave de conduite antitrust.
Selon plusieurs médias, les amendes s’élèveraient à plus de 1 milliard de yuans (162 millions de dollars).
La commission a déclaré ce mois-ci avoir achevé une enquête sur 12 entreprises japonaises et punirait les contrevenants. La loi anti-monopole permet au gouvernement de sanctionner les entreprises jusqu'à 10% de leur chiffre d'affaires annuel.
NTN, le 3ème groupe mondial de fabrication de roulements, a reconnu devoir débourser 119,2 millions de yuans pour comportements monopolistiques sur le marché chinois, alors que son rival NSK devra verser la somme de 2,9 milliards de RMB (28 millions de dollars).
Cui Dongshu, secrétaire général adjoint de la China Passenger Car Association, a souligné que les fabricants de pièces en provenance du Japon tenaient une position de leader dans la chaîne d'approvisionnement mondiale,
Selon le Top 100 mondial des constructeurs automobiles 2013 du site US Weekly, les marques japonaises sont fortement représentées avec 29 compagnies, devant les rivales allemandes et américaines. Seule une entreprise chinoise est présente dans ce palmarès.
D’après le Chinese research institute Zero Power Intelligence, l'année dernière 27% des pièces automobiles importées provenaient du Japon, pour une valeur d’ensemble de 9,58 milliards de dollars. Les parties clés des véhicules, tels que les boîtes de vitesses et d’embrayage, représentant 45% du total.
Justifiant l’élargissement des enquêtes anti-monopole des constructeurs aux fournisseurs, Cui Dongshu a expliqué : «Les firmes nippones ont des liens beaucoup plus étroits avec les fournisseurs de pièces.
«Il est plutôt difficile pour les constructeurs automobiles japonais de faire des profits élevés grâce à au monopole, car ils ne sont pas les leaders du marché. Cependant, ils peuvent s’allier avec les fabricants de pièces qui ont leur mot à dire dans ce secteur».
Mei Songlin, directeur général de la branche de Beijing de l'Institut de recherche Nomura, a fait svoir que la plupart des compagnies japonaises étaient aussi victimes car en partie détenues par les constructeurs automobiles, qui ont une emprise dominante dans leur système d’approvisionnement.
«Les constructeurs n’ont pas de raison de réagir excessivement aux enquêtes antitrust. Car cela ne les privera pas de grosses marges bénéficiaires», a fait remarquer Mei.
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