Fiat Automobiles Chrysler (FCA) a fait ses débuts en grande pompe lundi à Wall Street, déplaçant le centre de gravité du constructeur loin de l'Italie et couronnant une décennie de négociations rusées et de restructurations difficiles conduites par le PDG Sergio Marchionne.
L’action FCA a ouvert à 9,00 Dollars US à New York, contre 8,7 Dollars US vendredi pour Fiat, la société qu’elle remplace, et a atteint pas moins de 9,55 Dollars US en début de séance. A Milan, où FCA aura une cotation secondaire, les actions ont augmenté de plus de 4% au cours de la session et ont augmenté de 0,9% à 14h40 GMT.
Le 7e groupe automobile du monde a voulu entrer en bourse États-Unis pour l’aider à s'imposer comme un acteur mondial de premier plan grâce à l'accès au plus grand marché d'actions au monde et à la source la moins chère et la plus fiable de financement. « Notre entrée en bourse aujourd'hui à Wall Street est l'aboutissement d’un travail de cinq ans et demi pour atteindre une union extraordinaire », a déclaré M. Marchionne. « La journée d’aujourd'hui marque le début de notre voyage en tant que constructeur automobile mondial, un FCA ».
Fiat a pris le contrôle de la gestion de Chrysler –alors en faillite- en 2009 et a terminé son rachat cette année. Elle cherche désormais à combiner l'ensemble de ses entreprises sous une entreprise de droit néerlandais, qui sera domiciliée fiscalement en Grande-Bretagne et aura un petit siège à Londres, avec des centres opérationnels à Turin et à Detroit.