Le ministre chinois des Finances Lou Jiwei (centre) en compagnie de plusieurs invités lors de la cérémonie de signature de la Banque asiatique d'investissement dans les infrastructures,au Grand Palais du Peuple à Beijing, le 24 octobre 2014. [Photo/CFP] |
La France, l'Allemagne et l'Italie ont convenu de suivre l'exemple de la Grande-Bretagne et rejoindre la banque internationale de développement gérée par la Chine, portant un nouveau coup aux efforts américains pour maintenir les pays occidentaux à l'écart de cette nouvelle institution, a déclaré mardi le Financial Times.
Le journal, citant des responsables européens, a déclaré que la décision prise par les quatre pays de devenir membres de la Banque asiatique d'investissement dans les infrastructures (AIIB) est un revers majeur pour Washington, se demandant si la nouvelle banque aura des normes élevées de gouvernance et de garanties environnementales et sociales.
La structure a été lancé à Beijing en 2014 pour stimuler l'investissement en Asie dans le domaine des transports, l'énergie, les télécommunications et d'autres infrastructures. Considéré comme une rivale de la Banque mondiale dominée par l'Occident et la Banque asiatique de développement.
La Chine avait déclaré un peu plus tôt cette année qu'un total de 26 pays étaient membres fondateurs, venant pour la plupart d'Asie et du Moyen-Orient.
Le Japon, l'Australie et la Corée du Sud restent les absents notables dans la région, bien que le Premier ministre australien Tony Abbott ait annoncé ce week-end prendre sous peu une décision finale quant à l'adhésion à L'AIIB.
La Corée du Sud a indiqué être toujours en discussions avec la Chine et d'autres pays au sujet de sa possible participation.
Le Japon, principal concurrent régional de la Chine, détient de son côté la plus grande participation dans la Banque asiatique de développement avec les Etats-Unis.