Selon le South China Morning Post, Gucci, Yves Saint Laurent et d'autres marques appartenant au groupe français Kering SA, anciennement Pinault-Printemps-Redoute (PPR), un des leaders mondiaux de l'habillement et des accessoires, ont déposé une plainte vendredi à New York contre le géant chinois du commerce électronique Alibaba Group pour avoir sciemment autorisé la vente de contrefaçons sur son site Internet.
Aux termes de la plainte, Alibaba et ses entités « fournissent la publicité de marché et d'autres services essentiels nécessaires permettant aux contrefacteurs de vendre leurs produits contrefaits à des clients aux États-Unis ».
Néanmoins, selon un porte-parole d'Alibaba, la plainte n'a « aucun fondement juridique » et elle sera vigoureusement contestée, a indiqué le journal dans un article en partie rédigé sur la base de rapports de Reuters. D'après le South China Morning Post, la plainte demanderait des dommages-intérêts et une injonction.
Alibaba, dirigé par son président milliardaire Jack Ma, est depuis des années critiqué pour ses actions jugées insuffisantes pour bloquer la vente de contrefaçons sur ses sites Web. Ses actions à la bourse de New York sont en baisse d'un quart par rapport aux sommets atteints après son entrée en bourse record du monde en septembre dernier, mais elles ont tout de même gagné plus de 11% depuis le 5 mai, après que la société ait annoncé une augmentation de ses revenus dans son dernier trimestre et nommé un nouveau directeur général.