La France espère approfondir la coopération sino-française dans le cadre des initiatives des "Nouvelles Routes de la Soie"

( Source: Xinhua )

13.06.2015 14h02

Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a exprimé chaleureusement vendredi ses souhaits d'approfondir la coopération économique et touristique sino-française dans le cadre des initiatives des "Nouvelles Routes de la Soie", lors d'un forum organisé par le Conseil de la région française Haute-Normandie.

Selon M. Fabius, "les Nouvelles Routes de la Soie" (la Ceinture économique de la Route de la Soie et la Route de la Soie maritime du 21e siècle), qui font partie des priorités économiques et diplomatiques de la Chine après avoir été annoncées en 2013, "ouvrent de nouvelles perspectives" pour une croissance verte, visant à joindre les futurs de l'Asie et de l'Afrique.

En tant que projet de coopération sur le plan économique, ces initiatives reprennent les tracées historiques pour redynamiser et créer de nouvelles opportunités économiques, a-t-il commenté, ajoutant qu'"il faut que nous, la Chine et la France, avancions ensemble".

Concrètement, Beijing et Paris doivent faire avancer leur coopération sur les marchés tiers, point important évoqué par le Premier ministre français Manuel Valls lors de sa visite en Chine en janvier dernier, a indiqué M. Fabius, ajoutant : "une déclaration en ce sens devrait être adoptée et des projets concrets, répondant aux intérêts économiques des entreprises des deux pays, seront identifiés".

M. Fabius espère également que la région française de Normandie, zone riche en ressources touristiques et commerciales, tirera avantage des initiatives des "Nouvelles Routes de la Soie", en saisissant la chance du développement "exponentiel" des investissements chinois et du tourisme chinois.

Il est à noter que le nombre des touristes chinois en France devrait augmenter et passer de deux à cinq millions dans les trois ans à venir, et qu'il reste un grand espace pour la croissance des investissements chinois en France alors que les projets financés par la Chine dans l'Hexagone ne représentent que 3,7% de l'ensemble des projets des investisseurs étrangers dans le pays.