Le taux de croissance du PIB chinois reste sain, selon une experte américaine

Le taux de croissance de la Chine est toujours sain étant donné que le pays est en train de se réformer en profondeur, a indiqué une experte américaine.

L'économie chinoise a crû de 6,9% d'une année sur l'autre au troisième trimestre de 2015, pour la première fois en dessous de 7% en plus de six ans.

"Je pense que 6,9% est encore un taux de croissance très sain", a déclaré Virginia A. Kamsky, présidente de Kamsky Associates, Inc.

"Je pense qu'il faut prendre cela dans le contexte de ce qu'on appelle en Chine la 'nouvelle normalité'", a-t-elle dit à Xinhua, ajoutant que le terme est important pour observer et comprendre l'économie chinoise.

Evoquant sa récente tournée en Chine, Mme Kamsky a fait remarquer : "Où que vous alliez, vous pouvez sentir l'effervescence de l'économie".

Elle a estimé que le secteur des services était parmi les secteurs se développant le plus rapidement en Chine.

"La politique chinoise a changé de modèle économique, alors elle n'est pas tirée par les investissements directs étrangers, elle n'est pas tirée par les importations, mais par la consommation intérieure", a-t-elle lancé.

Les statistiques officielles ont montré que dans les trois premiers trimestres, la valeur ajoutée du secteur des services a représenté 51,4% du PIB, une hausse de 2,3% par rapport à la même période l'an dernier.

"Je crois que la Chine maintient un rythme stable de réformes approfondies ... et nous verrons ça dans le prochain plan quinquennal".

Le plan quinquennal fait référence au programme économique que les dirigeants du Parti communiste chinois (PCC) vont discuter pour la période 2016-2020 au cours de la cinquième session plénière du 18ème Comité central du PCC. Un nouveau programme de croissance pour orienter le développement économique et social pendant cette période devrait être présenté.

"Dans le prochain plan quinquennal, je vois une priorité donnée aux matériels innovants de haute qualité plutôt qu'aux simples gadgets. Donc une haute valeur ajoutée sera la priorité", a-t-elle conclu.