Dernière mise à jour à 16h21 le 18/11
Lors du Sommet du G20 de 2015 à Antalya (Turquie), les propos du président chinois Xi Jinping sur les perspectives de l'économie chinoise ont attiré l'attention de toutes les parties concernées. Dans son interview accordée au Quotidien du Peuple, Douglas A. Rediker, chercheur au Peterson Institute for International Economics (Institut pour l'économie internationale), a fait remarquer l'importance de l'économie chinoise pour maintenir une croissance moyennement rapide, dans le contexte d'une économie mondiale qui fait face à de nombreuses incertitudes. Les remarques de Xi Jinping sur sa confiance dans l'économie de la nation a consolidé le fait que la Chine est sans aucun doute un soutien majeur actuellement.
Douglas A. Rediker est un ancien membre du Conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) de 2009 à 2012. Selon lui, l'organisation a mené des réformes pour aider les pays émergents et ceux en développement à accroître leur pouvoir de parole. Soulignant le rôle important des pays émergents, dont la Chine, dans la promotion et l'amélioration de la qualité de l'économie mondiale, et leurs efforts pour réduire la pauvreté. Le monde attend de voir quelles seront les principales discussions abordées lors du Sommet du G20 2016 qui se tiendra à Hangzhou. En tant que pays hôte, la Chine apportera de nouveaux sujets lors de ce sommet, a-t-il ainsi déclaré.
L'Américain reste confiant quant à la croissance des économies chinoise et mondiale. Rappelant l'objectif fixé lors du Sommet de G20 en 2014 à Brisbane d'une croissance générale de 2% du PIB pour toutes les nations du groupe en 2018. En dépit de plusieurs défis et biens des incertitudes, il y a toujours un espoir d'atteindre ce but. Après des années de croissance, l'économie des pays en développement, est confrontée à une baisse et requiert une restructuration pour trouver un nouveau moteur de développement.
L'économie chinoise lui a laissé une impression profonde, en particulier du côté des entreprises privées, qui connaissent un rapide essor et poussent l'économie à se développer. Il se montre positif quant à l'économie chinoise qui veut maintenir un taux de croissance d'environ 7%. La Chine se trouve dans une période de transition où son économie devrait s'appuyer davantage sur les consommations et services, plutôt que sur les exportations et investissements, a commenté Rediker.
Les initiatives proposées par la Chine fournissent non seulement à la communauté internationale des biens publics, mais améliorent et complètent également le système de gouvernance de l'économie mondiale, et promouvoir, dans les moyen et long termes, le développement économique des pays et régions concernés, a-t-il noté. Ces derniers bénéficieront d'une dynamique de croissance grâce à l'initiative «une Ceinture et une Route» et de la Banque asiatique pour les investissements d'infrastructure (AIIB).