Dernière mise à jour à 16h22 le 22/05
Un ouvrier empile des produits d'hydrovase au Pengsheng Industrial Park, une joint-venture entre la Chine et l'Ouzbékistan située dans la région de Sirdaryo Viloyati en Ouzbékistan. (SHA DATI/XINHUA) |
La province de Bamyan, dans le centre de l'Afghanistan, n'a pas eu très longtemps à attendre pour témoigner d’avoir le Bouddha le plus haut du monde. En juin 2015, un couple chinois en visite dans la région en a fait la promotion, en utilisant la technologie de projection d'image, dans un processus qui a gagné les salutations de la population locale.
Un moment symbolique reliant le passé à l'avenir, dans une partie du monde riche en histoire et proche d'un changement économique important en raison de nouvelles coopérations.
Autrefois une cité prospère en Afghanistan dans la période d'avant-guerre il y a plus de trois décennies, Bamyan a occupé une position stratégique en tant que grande ville à cheval sur l'ancienne Route de la Soie.
Pour promouvoir un développement commun, la Chine a proposé en 2013 l'Initiative «Une Ceinture, une Route», comprenant la ceinture économique de la Route de la Soie et la Route maritime de la Soie du 21ème siècle. Depuis la mise en œuvre de ce projet, la Chine, grâce à une innovation technologique, a apporté des avantages tangibles aux économies le long de ces voies.
Au Kirghizistan, les semences chinoises high-tech et différentes technologies et compétences agricoles ont aidé les familles locales à avoir une vie meilleure.
Sherba Kalimovich, le soutien d'une grande famille kirghize, a eu une récolte bien supérieure aux années précédentes, quand il a commencé à cultiver du maïs avec des semences développées par la Chine.
Les agriculteurs kirghizes plantent les graines de maïs Zheng 1002 et Zheng Huangnuo N°2 développées par l'Académie chinoise des sciences agricoles du Henan.
Kalimovich a souligné que son champ de maïs produisait quatre tonnes métriques par hectare avec les anciennes graines, et aujourd’hui il en produit 10 tonnes. Ajoutant que la qualité des semences n'était plus un problème.
En 2014, pour répondre à l'appel de l’initiative «Une Ceinture, une Route » et au projet du Groupe chinois Zhongtai dans la production et la construction du Xinjiang, avec le soutien du gouvernement tadjik, ont commencé conjointement à construite la nouvelle Route de la Soie du Parc industriel de l’agriculture et du textile dans le bassin Dangara du Tadjikistan.
Après un peu plus de trois ans, le parc industriel est enfin devenu une réalité. Trois entreprises chinoises de produits agricoles y ont porté qui un investissement total de 1,1 milliard de RMB (160 millions de dollars) et une chaîne industrielle de plantations, de transformation et de vente de coton.
Le site a permis aux deux parties de se compléter. Le bassin de Dangara du Tadjikistan bénéficiant d'une grande différence de température entre le jour et la nuit, donc le coton local possède une qualité élevée de fibres fines, de haute résistance et de faible teneur en sucre.
Cependant, en raison des technologies de plantation en amont et des machines agricoles vieillissantes, la culture locale du coton dépend largement de la nature, ce qui entraîne une production très faible.
L'innovation technologique chinoise améliore non seulement la vie quotidienne de la population locale, mais elle change également ses modes de pensée traditionnels.
Mitet Zhumabaev, un résident d’Almaty, la plus grande ville du Kazakhstan, est un habitué des courses en ligne dans son pays, grâce à AliExpress en Chine. Il a déclaré que ce site était très simple et sûr d'utilisation et qu'il pouvait maintenant acheter des produits chinois bon marché et ce sans quitter la maison.
«AliExpress offre une excellente expérience de magasinage», a-t-il indiqué.
Il y a deux mille ans, la soie produite en Chine a ouvert les routes anciennes, et à l'heure actuelle, l’initiative relie à nouveau les économies le long d’ «Une Ceinture, une Route».