Dernière mise à jour à 08h16 le 31/10
Les récentes données sur les ventes et les prix des logements illustrent la détermination du gouvernement chinois à réguler le marché de l'immobilier, malgré les inquiétudes concernant un assouplissement des politiques, dans un contexte de pressions à la baisse croissantes sur l'économie au sens large.
Les prix des logements neufs et existants dans quatre métropoles, dont Beijing et Shanghai, ont baissé de 0,1% en glissement mensuel en septembre, tandis que les villes de deuxième et troisième rang ont enregistré un ralentissement de la croissance des prix.
Les signes de refroidissement du marché immobilier sont attribués aux fortes restrictions sur les achats de logements mises en place il y a plus de deux ans afin de freiner la spéculation et de réduire les bulles d'actifs.
Selon les analystes, la flambée des prix des logements a été contenue, et le secteur immobilier est resté stable.
Les décideurs politiques ont mis davantage l'accent sur la bonne santé du secteur immobilier et promis des approches réglementaires différentiées et un mécanisme à long terme pour assurer la stabilité du marché. Les autorités locales ont adopté environ 200 nouvelles mesures de restriction au premier semestre de l'année, et d'autres devraient être mises en oeuvre ultérieurement.
Davantage d'efforts ont été déployés pour accélérer les projets de logements abordables et développer le marché locatif, et les responsables locaux oeuvrent désormais de manière responsable pour assurer la stabilité du marché des logements. Une législation sur l'impôt foncier est également en cours d'élaboration.
Ces actions concrètes montrent que l'engagement de la Chine à stabiliser les prix immobiliers ne changera pas et écartent toute idée selon laquelle la hausse des prix des logements serait autorisée.
Le contexte économique adverse de plus en plus fort ne conduira pas à un assouplissement des politiques, alors que la Chine s'est orientée vers un développement par l'innovation et s'appuie davantage sur l'économie réelle. Avec l'application continue du mécanisme à long-terme, le cadre politique établi ne sera pas assoupli.
Tant que l'appel du gouvernement central est pleinement mis en oeuvre pour garantir que "les logements sont faits pour y vivre, pas pour la spéculation", il n'y aura pas de fondement pour une hausse déraisonnable des prix.