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L'OMC a besoin de réformes et d'amélioration, pas d'être renversée

le Quotidien du Peuple en ligne | 12.03.2019 16h23

« L'OMC est un pilier important de la gouvernance économique mondiale. La Chine soutient fermement le système commercial multilatéral et soutient les réformes nécessaires de l'OMC », a déclaré le ministre chinois du Commerce, Zhong Shan, lors d'une conférence de presse organisée le 9 mars à l'occasion de la deuxième session de la 13e Assemblée populaire nationale. .

Le ministre chinois du Commerce Zhong Shan répond aux questions des journalistes lors d'une conférence de presse. (Weng Qiyu / vip.people.com.cn)

Selon Zhong Shan, « On ne peut pas faire des réformes en faisant table rase, et c'est en l'améliorant par le biais de réformes que l'on pourra renforcer l'autorité et l'efficacité de l'OMC ».

Sur ce point, il a dit que la Chine avait proposé trois principes et cinq points pour la réforme de l'OMC.

Les trois principes sont les suivants : premièrement, nous devons préserver les valeurs fondamentales du système commercial multilatéral. La non-discrimination et l'ouverture sont les plus importantes de ces valeurs fondamentales, ce qui signifie le respect du traitement de la nation la plus favorisée et du traitement national. Deuxièmement, il faut préserver les intérêts de développement des membres en développement. Il faut également offrir aux membres en développement une flexibilité et une marge de manœuvre. Troisièmement, il faut suivre un mécanisme de prise de décision par consensus. Ce type de mécanisme décisionnel veut dire que les grandes puissances n'auront pas le dernier mot et qu'il est nécessaire d'écouter longuement les opinions de tous les membres.

Les cinq points sont les suivants : premièrement, maintenir le statut du principal canal du système commercial multilatéral. L'autorité du système commercial multilatéral saurait être affaiblie sous couvert de « nouveaux mots » ou de « nouvelles expressions ». Le deuxième consiste à donner la priorité aux principaux problèmes qui menacent la survie de l'OMC. Dans la situation actuelle, la question la plus cruciale est la sélection des membres de l'Organe d'appel. L'Organe d'appel est en quelque sorte le « mordant » des règles commerciales multilatérales, et les décisions de l'Organe d'appel disposent d'un pouvoir d'application contraignant. L'Organe d'appel revêt donc une importance capitale pour l'OMC. Le troisième vise à résoudre les problèmes d'équité des règles commerciales et de répondre aux besoins du moment. Les règles actuelles ont été établies il y a plus de 20 ans et, à l'heure actuelle, de nombreuses méthodes et modèles commerciaux nouveaux, tels que le commerce électronique, la facilitation des investissements, etc., n'existaient pas à cette époque-là. Il faut donc s'assurer qu'elles restent en phase avec l'époque et les perfectionner. Le quatrième est de garantir le traitement spécial et différencié des membres en développement. Il s'agit de combler le fossé du développement mondial et de préserver les droits des membres en développement en matière de développement. Cinquièmement, nous devons respecter les modèles de développement respectifs de nos membres, adhérer à la globalité du système commercial multilatéral et ne pas imposer un modèle quel qu'il soit à d'autres.

Lors du sommet du G20 à la fin de l'année dernière, les dirigeants de divers pays sont parvenus à un consensus sur « les réformes nécessaires de l'OMC ». Zhong Shan a souligné que la Chine participerait activement à la réforme de l'OMC, renforcerait la communication et la coopération avec tous ses membres, encouragerait conjointement la réforme de l'OMC, et aiderait l'OMC à mieux jouer le rôle essentiel qui est le sien dans la gouvernance économique mondiale.

Par Shang Kaiyuan, journaliste au Quotidien du Peuple

(Rédacteurs :Yishuang Liu, Gao Ke)
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