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Le double visage des États-Unis sur le respect de l'esprit des accords

le Quotidien du Peuple en ligne | 11.06.2019 13h53

Il y a des gens parlent de « conclure des accords », mais qui, dans le même temps, s'acharnent à « détruire les accords » déjà conclus. C'est l'image que donnent certains politiciens américains aux yeux du monde. Ces gens considèrent -verbalement du moins- le soi-disant esprit du contrat comme un critère, mais ils semblent ignorer que leur comportement hautain et comminatoire est incompatible avec le véritable esprit du contrat. Ils sèment les « embûches menant à la destruction des accords » l'une après l'autre, et en même temps, ils tombent le masque.

Les États-Unis ont pour pratique constante d'accuser les autres de manquements à l'esprit de contrat et d'exiger qu'ils respectent les contrats. L'année dernière, les États-Unis ont publié plusieurs rapports accusant la Chine de ne pas se conformer aux règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), justifiant selon eux la mise en œuvre de mesures commerciales unilatérales à l'encontre de la Chine. Le mois dernier, les États-Unis ont également affirmé que les États-Unis et la Chine avaient en réalité trouvé un accord, mais que la Chine l'a rompu. Cependant, quoi qu'on puisse dire, les faits sont les faits. En ce qui concerne les soi-disant manquements, la Chine a publié le Livre blanc sur la Chine et l'Organisation mondiale du commerce en juin dernier, établissant par des faits irréfutables que la Chine a effectivement honoré ses engagements découlant de son adhésion à l'OMC. Et en ce qui concerne l'exigence de respect, la Chine a récemment publié un livre blanc intitulé « La position de la Chine sur les consultations économiques sino-américaines », qui a rétabli de manière complète et systématique la vérité : les consultations économiques sino-américaines ont connu plusieurs revers, chacun découlant de violations du consensus, d'irrégularités et d'un manque d'intégrité de la part des seuls États-Unis.

Les règles de l'OMC veulent que les accords sont formés sur la base d'un consensus entre toutes les parties, et que toutes les parties doivent agir consciemment conformément aux dispositions pertinentes. Les États-Unis, pour leur part, ont imposé des lois nationales aux règles de l'OMC, provoqué unilatéralement des différends commerciaux avec de nombreux pays et piétiné sans motif le système commercial multilatéral. En tant que membre de l'OMC, les États-Unis ont également déclaré ouvertement que l'organe d'appel et le mécanisme de règlement des différends de l'OMC n'étaient « pas autorisés » à contraindre les États-Unis et ils ont même menacé de se retirer de l'OMC. Face à ce genre de menace nue, où est encore l'esprit du contrat ?

Les faits sont les faits, et ils sont têtus : ils montrent que les États-Unis sont en fait le plus grand contrevenant au droit international. Plus de 190 pays ont signé l'Accord de Paris sur le changement climatique et les États-Unis s'en sont retirés. L'accord global sur la question nucléaire iranienne a été approuvé par le Conseil de sécurité des Nations Unies et les États-Unis s'en sont retirés aussi. Les États-Unis sont également partis d'organisations internationales telles que l'UNESCO et le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies. La communauté internationale a déjà vu clairement le véritable visage des États-Unis. Il se résume à ceci : « Ce qui nous arrange, nous l'utilisons, ce qui ne nous arrange pas, nous le rejetons ».

La conscience de la règle et l'esprit de contrat sont la pierre angulaire de l'économie de marché et le soutien important de l'ordre international moderne. Le respect des règles et des contrats permet aux individus, groupes et pays de nouer une coopération étendue, élément essentiel de l'entrée de l'être humain dans la société civilisée. Les États-Unis ont abandonné des accords de manière arbitraire et ont laissé les actionnaires jouer avec les règles internationales. Ce faisant, ils perdent leur crédit, mais en plus ils détruisent l'ordre mondial. L'opinion publique internationale reconnaît généralement que les États-Unis s'opposent tellement à la Chine dans leurs négociations économiques et commerciales qu'il est impossible pour les autres partenaires commerciaux qui négocient avec eux de leur faire confiance.

Aux États-Unis, certains hommes politiques parlent d'esprit du contrat, mais ce n'est qu'une affirmation de façade qui cache le fait que ce sont eux qui s'attaquent aux meilleurs outils des autres. Pour leurs propres petits intérêts, ils n'ont aucun scrupule à se livrer à la traîtrise, et parfois ils ne cherchent même pas à dissimuler leurs actes honteux sous un voile de pudeur, comme l'a récemment crié haut et fort le secrétaire d'État américain Mike Pompeo : « Nous mentons, nous trichons, nous volons. Nous avons également des cours spéciaux pour apprendre ça. C'est la gloire de l'exploration et des progrès constants de l'Amérique ». Aux États-Unis, certains politiciens pensent que dès que la recherche du profit est là, il n'y a plus d'esprit du contrat qui tienne.

« Quand on considère la décision des États-Unis de ne pas respecter leurs engagements, on ne peut s'empêcher de se demander : avec de tels amis, qui a encore besoin d'ennemis ? ». Il y a un an, le président du Conseil européen Donald Tusk, a déploré en ces termes les actions destructrices des États-Unis au sein de la communauté internationale. Mais une chose est sûre : peu importe la personne, peu importe le pays, celui qui ne respecte pas l'esprit du contrat connaîtra un jour, tôt ou tard, le goût amer du « solitaire vertueux qui n'a pas de voisins».

(Rédacteurs :Xiao Xiao, Yishuang Liu)
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