Dernière mise à jour à 16h42 le 03/01
Selon un article publié sur le site Internet du plus haut organisme de planification économique chinois, l'affirmation selon laquelle les entreprises étrangères quittent la Chine en masse ne tient pas car il leur est impossible d'ignorer le marché.
« Les jugements doivent être rendus sur la base de statistiques et de faits », a souligné l'article de la Commission nationale du développement et de la réforme (CNDR).
D'après l'article, qui cite les résultats de l'Enquête sur les membres 2019 du Conseil de commerce américano-chinois, plus de 90% de plus de 200 entreprises américaines opérant en Chine ont déclaré des activités rentables en 2019.
Un véhicule Tesla Model 3 livré quitte l'atelier d'usine de Shanghai (est de la Chine), le 30 décembre 2019. (Fang Zhe / Xinhua)
Parmi les membres, 87% n'ont pas déménagé ou prévu de déplacer leurs opérations hors de Chine, tandis que 83% n'ont pris aucune décision de réduire ou d'arrêter les investissements prévus en Chine au cours de l'année écoulée, a également révélé l'enquête.
Par ailleurs, l'article affirme que la Chine a progressé dans les principaux projets d'investissement étranger au cours des deux dernières années, malgré le fait que les investissements transfrontaliers ont été à un faible niveau, avec le constructeur automobile américain Tesla Inc. et le géant chimique allemand BASF qui ont lancé leurs projets dans le pays.
Au cours des trois premiers trimestres de 2019, plus de 30 000 entreprises à capitaux étrangers ont été nouvellement créées en Chine, tandis que les investissements étrangers effectivement utilisés dans le pays ont augmenté de 6,5% d'une année sur l'autre pour atteindre 683,2 milliards de yuans (environ 98,14 milliards de dollars).
Selon l'article, la Chine attire vraiment les entreprises étrangères, « non seulement avec sa croissance économique de niveau mondial et ses retours sur investissement impressionnants, mais aussi avec des avantages tels que sa base de talents, son écologie manufacturière, la modernisation de sa consommation, ses infrastructures et son environnement commercial ».
La Chine renforce un système industriel complet en tant que seul pays possédant toutes les catégories industrielles selon la classification industrielle des Nations Unies, et de nouveaux types d'infrastructures accélèrent les changements de modèle de croissance du pays, a encore souligné l'article.
De même, les réseaux de transport et de logistique pratiques peuvent réduire considérablement les coûts d'exploitation des entreprises étrangères, a-t-il ajouté. Le kilométrage des lignes ferroviaires à grande vitesse en Chine atteignait près de 30 000 km fin 2018, soit les deux tiers du total mondial, tandis que le kilométrage autoroutier dépassait 140 000 km, se classant au premier rang mondial.
« Sur le long terme, de plus en plus d'entreprises étrangères continueront d'investir et de se développer en Chine », a conclu l'article.