La responsabilité de l'abus de fentanyl aux États-Unis leur incombe complètement

L'abus de fentanyl est une maladie sociale majeure aux États-Unis. Être malade et se soigner, c'est normal. Cependant, aux États-Unis, certaines personnes se triturent les méninges, elles sont malades et refusent de se soigner, mais elles ignorent les mesures énergiques prises par la Chine concernant toute la classe de substances contenant du fentanyl, ainsi que sa coopération active avec les États-Unis dans le cadre de la répression internationale de la drogue. Elles inversent le noir et blanc, profèrent de fausses accusations, et vont même jusqu'à attribuer à la Chine la responsabilité de l'abus de fentanyl aux États-Unis.

Les faits parlent plus que les mots. Le gouvernement chinois exerce un contrôle strict sur les substances du fentanyl et a successivement imposé une réglementation sur 25 types de substances au fentanyl et 2 types de précurseurs, soit plus que toutes les variétés réglementées par l'ONU. En 2017, l'Office national antidrogue de Chine a informé les États-Unis de plus de 400 affaires liées à la drogue, tels que le fentanyl, et de plus de 500 nouvelles substances psychoactives aux États-Unis. La Chine a répondu positivement aux préoccupations des États-Unis : après avoir pris la décision de réglementer à grande échelle les substances contenant du fentanyl le 1er décembre dernier, la procédure de contrôle juridique a été achevée en quatre mois seulement. Le 1er mai de cette année, la Chine a officiellement mis en vigueur la catégorie complète des substances à base de fentanyl, ce qui signifie que, désormais, toutes les substances à base de fentanyl sont considérées comme des drogues en Chine. Comparée aux mesures de contrôle prises par les États-Unis, la Chine surveille plus largement les substances à base de fentanyl, dispose d'un système de contrôle plus strict et d'une période de contrôle plus longue.

Grâce à la mise en œuvre de toute la classe de gestion, l'efficacité du travail de contrôle du fentanyl en Chine est universellement reconnue. Selon des données fournies par la Drug Enforcement Administration américaine elle-même, au deuxième trimestre, après l'annonce par la Chine de l'ensemble des mesures de gestion prises cette année, le Bureau américain de la protection des frontières et de la protection des frontières n'a intercepté que quatre cas de contrebande de fentanyl en provenance de Chine. En juin de cette année, lors de l'audience du Comité judiciaire du Sénat américain, même la déclaration du département américain de la Justice a reconnu que « la Chine a fait de grands progrès (dans la lutte contre le fentanyl) ». « Le département de la Justice des États-Unis est très encouragé par le contrôle général exercé par la Chine sur les substances analogues au fentanyl ». Pour autant, dans la situation actuelle, le nombre de décès causés par l'abus de fentanyl aux États-Unis reste élevé, mais les faits prouvent pleinement que derrière l'affirmation selon laquelle « la Chine en est la source principale », il n'y a que des arrière-pensées. Toute la boue provenant de l'excès de substances de type fentanyl aux États-Unis ne peut pas être déversée sur la Chine.

Le fait est que les États-Unis, qui représentent 5% de la population mondiale, consomment 80% des opioïdes du monde et constituent le plus grand marché de consommateurs de drogues au monde. Ces dernières années, avec l'abus de substances au fentanyl, un grand nombre d'Américains sont morts de l'abus de fentanyl. Les États-Unis eux-mêmes sont la cause principale de cette situation. Aux États-Unis, la toxicomanie sur ordonnance est une pratique répandue. Derrière, il y a toute une chaîne complète d'intérêts des sociétés pharmaceutiques, des représentants pharmaceutiques et des médecins. Les sociétés pharmaceutiques colportent énergiquement des drogues, les médecins prescrivent trop, la répression inadéquate du gouvernement et l'orientation négative de la légalisation du cannabis sont étroitement liées, ce qui aboutit finalement à la consommation de drogue. Et le marché continue à se développer.

A cause d'un jeu d'intérêts entre toutes les parties, les États-Unis n'ont pas lancé de mesures systématiques et globales fortes. Bien que des mesures de contrôle des substances analogues au fentanyl aient été adoptées, il ne s'agit que de mesures provisoires d'une durée de deux ans et la période de contrôle n'est que jusqu'au 6 février 2020. Les médias montrent que certains responsables politiques américains parlent des raisons internes de l'abus de fentanyl dans l'intérêt de leurs votes et de leurs groupes d'intérêts. Ils ont peur d'influencer leur avenir politique. En outre, les contradictions structurelles entre les niveaux supérieur et inférieur du système fédéral des États-Unis ont aggravé la vacance du système de législation antidrogue : au niveau fédéral, la possession et le commerce de marijuana sont certes illégaux, mais certains États américains ont adopté des lois visant à légaliser la marijuana à des fins récréatives.

La maladie est enracinée, et si elle n'est pas guérie, elle ne peut que s'aggraver. Mais certaines personnes aux États-Unis doivent comprendre que la racine de maladie est en eux-mêmes. Il ne sert à rien de se ruer chez le médecin, de même qu'on ne peut pas reprocher aux autres sa propre maladie et en même temps faire tout son possible pour ne pas se débarrasser des vieilles affections, sous peine de verser dans une sorte de nouvelle paranoïa.