Dernière mise à jour à 13h26 le 07/02
C'est une bataille entre les humains et un virus. Le gouvernement et le peuple chinois sont à l'avant-garde de la lutte contre l'épidémie de pneumonie à nouveau coronavirus et ont écrit un émouvant chant de défense de la vie. C'est également un champ de bataille où on trouve toutes les opinions, bonnes et mauvaises. D'une part, les forces de la justice internationale et la Chine travaillent ensemble pour lutter contre l'épidémie, racontant des histoires de souffrance et révélant les vrais sentiments, et ont fait entendre la voix de l'ère de la destinée humaine. D'un autre côté, certains pays occidentaux ont réagi de manière excessive et certains politiciens occidentaux ont même franchi allègrement la ligne rouge de la morale et rêvent de profiter de l'opportunité.
« Des précautions sont nécessaires, mais aucune réaction excessive ne se justifie. L'Organisation mondiale de la santé ne recommande pas aux pays de prendre des restrictions de voyage ou de commerce et appelle les pays à prendre des mesures convaincantes sur la base de preuves ». Lors de la 146e session de l'OMS, le directeur général de l'organisation, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, a expliqué de manière approfondie et professionnelle ce qui devrait être fait maintenant et ce qui ne devrait pas être fait, appelant les gens à ne pas paniquer. Les participants de dizaines de pays ont salué « les mesures exemplaires de prévention et de contrôle et de diagnostic et de traitement de la Chine » et ont exprimé « leur volonté de travailler avec le peuple chinois pour gagner la bataille contre cette épidémie ». Il ne fait aucun doute que la propagation de la panique est plus terrible que la propagation de l'épidémie, et il est vital de renforcer la confiance.
Selon les médias, la grippe H1N1 qui a débuté aux États-Unis en 2009 a causé l'infection d'1,632 300 personnes, 284 500 personnes en sont mortes et le taux de mortalité a atteint 17,4%. En revanche, grâce aux efforts inlassables de la Chine, le taux de mortalité des patients atteints de pneumonie infectés par le nouveau coronavirus dans le pays est d'environ 2,1%, ce qui est beaucoup plus bas que les autres épidémies précédentes. Depuis le 1er février, le nombre de guérisons a commencé à dépasser le nombre de décès. Cela montre pleinement que l'épidémie est gérable et guérissable. Cependant, tout comme l'Organisation mondiale de la santé vient de préciser qu'il n'y a aucune raison de prendre des mesures inutiles interférant avec les voyages internationaux et qu'elle ne préconise pas -et s'oppose même- aux restrictions de voyage en Chine, les États-Unis ont pris l'initiative de porter le conseil de ne pas voyager en Chine au plus haut niveau, tel qu'il concerne certains pays déchirés par la guerre. A ce niveau, les citoyens américains se voient interdits de voyager en Chine et les étrangers qui sont allés en Chine au cours des 14 derniers jours n'ont pas le droit d'entrer aux États-Unis. Les États-Unis ont été les premiers à rapatrier leur personnel consulaire de Wuhan, les premiers à faire revenir certains membres de leur ambassade et les premiers à annoncer des restrictions globales à l'entrée des citoyens chinois... quand on sait qu'aux États-Unis, le département de la Sécurité intérieure a également dit dans le même temps que l'épidémie « présente un risque toujours relativement faible pour le public américain », on voit l'approche américaine manque manifestement de base factuelle et scientifique. Des experts américains compétents estiment également que les États-Unis « passent de la confiance excessive à la panique et à la réaction excessive » et que « cette décision n'a ni fondement scientifique ni avantage », recommandant de la « retirer le plus tôt possible ».
L'épidémie est l'ennemi commun du monde et face à elle, ni la compassion ni la justice ne doivent manquer. Mais malheureusement, alors que les forces de la justice internationale travaillent ensemble pour lutter contre le fléau, certains politiciens aux États-Unis sont en train de travailler pour leur propre intérêt politique, et leurs agissements sont tombés sous le seuil de la civilisation humaine. Tout d'abord, le secrétaire américain au Commerce Wilbur Ross a déclaré publiquement que l'épidémie contribuerait à accélérer le retour des opportunités d'emploi aux États-Unis, puis ce fut au tour du secrétaire d'État américain Mike Pompeo d'utiliser ouvertement l'épidémie pour se livrer à une provocation à l'égard des relations de la Chine avec les pays voisins lors de sa récente visite en Asie centrale. De plus, le sénateur américain Tom Cotton a récemment calomnié la Chine à plusieurs reprises, appelant à « bloquer la Chine » et à ce que « tous les Américains quittent la Chine ». Le pitoyable spectacle de ces politiciens américains fait autant preuve de laideur que d'ignorance. De nombreux internautes américains ont d'ailleurs souligné que les remarques de Tom Cotton « sont beaucoup plus dangereuses que le nouveau coronavirus ».
Face à une épidémie, que faut-il faire ? Tendre la main pour lutter contre l'épidémie, ou chercher à tirer avantage du péril ? C'est une question de choix. La conscience et la justice croient fermement que la puissance de la compréhension, de la sympathie, du soutien et de la solidarité est le courant dominant après que de nombreux pays et organisations internationales ont activement collecté et transporté du matériel médical et de lutte contre l'épidémie vers la Chine, et au niveau international, de nombreux amis de la Chine la soutiennent de diverses manières dans sa lutte contre l'épidémie, et de partout s'élèvent des messages comme « Courage, Wuhan ! » ou « Courage, la Chine ! ». Qu'il s'agisse d'une aide matérielle ou d'un soutien émotionnel, tout cela montre l'énergie positive du travail commun pour surmonter les difficultés. C'est une magnifique scène que la société humaine devrait partager les uns avec les autres.
Face à l'épidémie, il existe une règle de mesure de la moralité.
Par Zhong Shen, Zhong Shen est un pseudonyme souvent utilisé par le Quotidien du Peuple pour exprimer son point de vue sur la politique étrangère