Dernière mise à jour à 11h27 le 04/06
C'est en quelque sorte « l'arroseur arrosé »... Selon des informations, le 1er juin, heure locale, le bureau médico-légal du comté de Hennepin dans le Minnesota a publié un rapport indiquant que la mort de l'Afro-américain George Floyd a été due à un « arrêt cardio-pulmonaire suite à une intervention des forces de l'ordre en uniforme, avec compression sur le cou », ce qui est constitutif de meurtre. Le même jour, un avocat engagé par la famille Floyd a rendu publique une autopsie indépendante montrant que George Floyd a été plaqué au sol par un policier blanc qui a appuyé son genou sur le cou et est mort de suffocation.
Quelle tragédie ! Les mots « Je ne peux pas respirer » et la terrible vidéo de 8 minutes ont non seulement blessé le peuple américain, mais aussi profondément blessé les gens de conscience partout dans le monde. C'est un fait qui ne pourra jamais être contesté par aucun mot, et c'est aussi une image destinée à être fixée à jamais dans l'histoire. Face à tout cela, ne devrait-il pas y avoir une question : pourquoi cela s'est-il produit ? Que se passe-t-il en fin de compte dans ce pays ? Sur les lieux d'une manifestation, un journaliste américain a déclaré avant son arrestation par la police: « Notre question, c'est de savoir pourquoi les gens sont descendus dans la rue pour protester ».
Selon les derniers rapports des médias américains, le président Trump a prononcé un discours à la Maison Blanche, suggérant fortement que les États mobilisent la Garde nationale pour contrôler le chaos, faute de quoi il invoquera la « Loi sur la rébellion » et demandera à l'armée d'intervenir. Plus tôt, Donald Trump avait critiqué la majorité des gouverneurs pour avoir fait preuve de « faiblesse », leur faisant part de la « nécessité d'être plus forts » et appelé à la répression des manifestations. Pas de réelle compassion pour un Afro-Américain tués le genou d'un policier, pas de réflexion approfondie sur la discrimination raciale, pas d'autocorrection institutionnelle, mais un appel à appuyer sur la détente, où sont les beaux droits de l'homme si souvent vantés par les États-Unis ?
N'oublions jamais que l'année dernière, lorsque les émeutiers anti-chinois étaient les plus anarchiques, engagés dans « l'indépendance de Hong Kong » et tentant de renverser le gouvernement, et qu'ils ont commis des crimes violents teintés de terrorisme, les États-Unis se sont précipités pour soutenir ouvertement les émeutiers, évoquant les droits de l'homme et la démocratie, et promulguant même la soi-disant « Loi sur les droits de l'homme et la démocratie à Hong Kong », révélant leurs intentions sinistres.
Pourquoi les États-Unis magnifient-ils les forces de « l'indépendance de Hong Kong » et les « terroristes violents » de Hong Kong en faisant des « héros » et des « combattants », et qualifient-ils les Américains qui protestent contre la discrimination raciale de « voyous » ? Pourquoi les États-Unis ont-ils accusé la police de Hong Kong de ne pas faire appliquer la loi de manière civilisée, alors qu'aujourd'hui ils menacent de tirer sur des manifestants de leur propre pays et ont même utilisé la Garde nationale ? Les politiciens américains le savent bien. De toute évidence, vouloir aveugler le monde par des doubles standards est voué à l'échec, et cela ne peut que prouver que les politiciens aux États-Unis ont un esprit mauvais et un esprit malade.
En ce qui concerne les droits de l'homme, la véritable mentalité des politiciens américains est de l'utiliser comme un prétexte pour vanter leurs soi-disant mérites et comme un bâton pour attaquer d'autres pays. Par exemple, le « Rapport national sur les droits de l'homme 2019 » publié récemment accuse non seulement la Chine de la situation des droits de l'homme, mais était également fortement orienté sur le plan idéologique. Distorsion arbitraire des faits, répétition sans fin des mêmes vieux airs, accusations sans preuves, rumeurs, comment peut-il y avoir là une justice objective?
En fait, ce sont les États-Unis qui ont concocté d'innombrables catastrophes liées aux droits de l'homme. Selon les enquêtes, il y a une résurgence du suprémacisme blanc aux États-Unis, la plupart des activités terroristes aux États-Unis ces dernières années sont liées à la violence suprémaciste blanche ; la police américaine a fréquemment abattu et brutalisé des Afro-américains, et la probabilité que des adultes afro-américains soient emprisonnés est 5,9 fois plus élevée que pour les adultes blancs. Les faits sont cruels, et les politiciens américains ne peuvent pas ne pas le reconnaître, et moins encore le nier.
Il convient de noter que depuis le retour de Hong Kong dans la mère patrie, la pratique du principe « Un pays, deux systèmes » a acquis une reconnaissance mondiale. Les habitants de Hong Kong jouissent de droits démocratiques sans précédent et exercent pleinement diverses libertés conformément à la loi. Les politiciens américains seraient donc bien avisés de cesser d'utiliser les droits de l'homme pour s'ingérer dans les affaires intérieures de la Chine. Si les États-Unis veulent vraiment contribuer aux droits de l'homme dans le monde, le meilleur moyen pour eux est de créer moins de catastrophes humanitaires.
Par Su Qin du Quotidien du Peuple