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La manipulation politique ne pourra jamais être une bouée de sauvetage

le Quotidien du Peuple en ligne | 02.07.2020 10h25

Face au nouveau coronavirus, le secrétaire d'État américain Mike Pompeo ignore toujours les faits, parle à tort et à travers et utilise constamment la situation épidémique pour discréditer la Chine, violant allègrement les fondements de la morale. L'épidémie de COVID-19 est une tragédie aux États-Unis, qui comptent plus de 2 560 000 cas confirmés et où le nombre de décès dépasse 125 000. Par contraste, tout le monde peut mieux se rendre compte du visage froid et hypocrite de Mike Pompeo quand il essaie de détourner l'attention, de faire peser sur les autres ses propres contradictions et de chercher des boucs émissaires, ainsi que son hideux spectacle visant à politiser l'épidémie. L'essence de tout cela est que certaines personnes mettent toujours l'intérêt politique au-dessus de la vie et de la santé des Américains.

La lutte contre l'épidémie est indissociable des souhaits réels et d'actions tangibles. Le Parti communiste chinois et le gouvernement chinois ont toujours insisté sur le principe de mettre les gens et la vie au premier rang et n'ont ménagé aucun effort pour sauver des vies. La Chine a toujours adopté une attitude ouverte, transparente et responsable pour transmettre les informations sur l'épidémie à la communauté internationale en temps opportun. Il a été reconnu par l'opinion équitable de la communauté internationale que la « diffusion mondiale en direct » des actions de la lutte contre l'épidémie de la Chine n'a rien à cacher au monde. À ce jour, la chaîne « Live China » du client « Xuexi Qiangguo » (« Etudier et renforcer la nation ») est présente jour et nuit dans les rues et sur les places de Wuhan. Le livre blanc « L'action de la Chine contre l'épidémie de pneumonie à nouveau coronavirus » publié par le gouvernement chinois a enregistré avec franchise les faits de 126 nœuds temporels importants de 5 étapes du processus de lutte contre l'épidémie de la Chine. La vérité est que la Chine adhère à son attitude claire, celle d'être responsable envers les gens et la vie, de répondre aux choses extraordinaires par des actions extraordinaires et de protéger pleinement le droit des gens à la vie et à la santé. La vérité est qu'en Chine un homme de 108 ans et un bébé aussi jeune que 30 heures après sa naissance ont pu recevoir un traitement complet. La vérité est que la Chine a trouvé une réponse à l'épidémie qui peut résister à l'épreuve du temps et de l'histoire.

Pour résoudre les soucis que connaissent les États-Unis, comment peut-on espérer y parvenir en faisant porter aux autres le chapeau de ses propres fautes ? Les Centres de contrôle et de prévention des maladies des États-Unis estiment que le nombre réel de personnes atteintes dans le pays pourrait avoir dépassé les 20 millions. Les médias américains ont signalé que plus d'un tiers des décès dans 31 États provenaient de maisons de retraite. Dans une situation épidémique aussi grave, certains politiciens américains qui n'ont à la bouche que les mots de démocratie et de « doctrines » en matière de droits de l'homme s'acharnent encore à créer des ennemis autres que le nouveau coronavirus, mais ils n'accordent pas un grand intérêt à contenir l'épidémie et à protéger le peuple américain.

Les mensonges que Mike Pompeo a inventés contre la science, le bon sens et les vérités ont été démentis à plusieurs reprises par les faits. Il a accusé la Chine d'avoir « laissé le nouveau coronavirus se propager dans le monde entier », mais les statistiques de nombreux pays, dont le Canada, la France, la Russie, l'Australie, Singapour et le Japon, montrent que la grande majorité des cas dans les pays concernés ne sont pas d'origine chinoise. Le New York Times a quant à lui récemment publié un article intitulé « Pourquoi les États-Unis exportent le coronavirus », soulignant que les États-Unis, en tant que pays qui compte le plus grand nombre de nouveaux cas de COVID-19 au monde, rapatrient actuellement des milliers d'immigrants illégaux, dont beaucoup sont infectés par le coronavirus. Selon des informations, un rapport du gouvernement guatémaltèque a ainsi montré qu'à la fin du mois d'avril près d'un cinquième des cas d'infection du pays étaient liés à des personnes expulsées des États-Unis.

Le traçage du virus est un problème scientifique qui a besoin que des scientifiques et des experts médicaux mènent des recherches et tirent des conclusions scientifiques basées sur des faits et des preuves. Une étude récente de l'Université de Barcelone en Espagne a révélé que le nouveau coronavirus a été détecté dans un échantillon d'eaux usées de Barcelone prélevé en mars de l'année dernière, et des études dans de nombreux endroits en Europe sont parvenues à des conclusions similaires. La communauté scientifique mondiale continue de travailler dur pour retrouver la source du nouveau coronavirus. Mike Pompeo s'en tient quant à lui à sa propre affirmation fictive selon laquelle « le virus est originaire de Wuhan, en Chine », et même si les faits lui ont apporté un démenti cinglant, il continue toujours à s'en tenir à son idée. Ces derniers temps, il continue de proférer des mensonges incapables de fournir la moindre preuve scientifique. Ses paroles et ses actes, outre qu'ils sont particulièrement ridicules, sont aussi particulièrement pathétiques.

Les soi-disant « accusations » montées de toutes pièces par Mike Pompeo contre la Chine ne font que montrer la valeur de certains politiciens américains face à la situation épidémique : intérêt personnel, myopie, nombrilisme, inefficacité et irresponsabilité. Selon le journal britannique The Economist, Mike Pompeo a une longue histoire de commérages, et ses remarques sur la Chine « sont évidemment conçues pour détourner l'attention des gens de la lutte des États-Unis contre l'épidémie ». Le journal américain Washington Post critique aussi Mike Pompeo, qu'il accuse de politiser ouvertement l'épidémie, ce qui fait de lui le plus sombre et le plus inefficace des secrétaires d'État dans la mémoire des gens. « Il est comme un autre certain hacker politique employé par le gouvernement américain, se concentrant sur ses intérêts politiques et faisant la sourde oreille à ses fautes morales », dit le journal.

La manipulation politique ne pourra jamais servir de bouée de sauvetage. Bien que les États-Unis soient le pays qui possède les technologies médicales les plus développées et les plus matures au monde, la situation épidémique ne s'y est pas améliorée jusqu'à présent, ce qui est à la fois douloureux et déroutant. Certains politiciens américains seraient également bien avisés de réfléchir. La vie est ce qu'il y a de plus précieux. Une fois de plus, on ne peut que conseiller à certains politiciens des États-Unis d'oublier l'astuce consistant à faire porter le chapeau aux autres et à leur adresser des reproches, d'abandonner ce vice qui voudrait que seul l'intérêt politique est pour le bien et de faire passer le plus tôt possible en premier la réponse à l'épidémie domestique aux États-Unis et de sauver la vie des gens.

( Par Zhong Sheng, Zhong Sheng est un pseudonyme souvent utilisé par le Quotidien du Peuple pour exprimer son point de vue sur la politique étrangère)

(Rédacteurs :孙晨晨, Yishuang Liu)
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