Dernière mise à jour à 09h26 le 08/06
Le Maroc a eu raison de maintenir le protocole thérapeutique à base de chloroquine pour traiter les malades atteints de COVID-19, a affirmé dimanche le ministre marocain de la Santé, Khalid Ait Taleb.
"Le ministère de la Santé dispose d'un rapport pharmacovigilance en relation avec l'utilisation de la chloroquine et qui prouve qu'on a eu raison d'avoir maintenu notre décision", a expliqué le ministre, lors d'un webinaire pour les professionnels de la santé et de la presse, placé sous le thème "Comment réussir le déconfinement sur le plan sanitaire et économique ? Le rôle de de la presse dans la sensibilisation".
Au moment où l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait appelé à suspendre les essais cliniques au niveau mondial, le Maroc était resté attaché à sa décision initiale, dont la pertinence a été démontrée quelque jours après, a-t-il soutenu, expliquant que la chloroquine "a un effet très positif dans le traitement du COVID-19".
Le Maroc connaît bien la chloroquine depuis longtemps, à travers son utilisation dans la médecine interne et pour le traitement du paludisme, a rappelé le ministre, relevant que ses effets indésirables "ne posaient pas problème, du fait qu'ils sont connus et qu'on les maîtrisait parfaitement".
Il a à cet égard salué le comité technique et scientifique qui a pris des décisions très importantes et très efficientes car, en intégrant la chloroquine au protocole thérapeutique, il nous a permis d'éviter des répercussions chez les personnes atteintes.