Dernière mise à jour à 11h23 le 30/07
Comme nous le savons tous, le 21 juillet, les États-Unis ont provoqué unilatéralement un incident en exigeant soudainement que la Chine ferme son consulat général à Houston, violant gravement le droit international et les normes fondamentales des relations internationales, de même que les dispositions pertinentes du traité consulaire sino-américain et endommageant sérieusement les relations sino-américaines, ce qui est particulièrement déraisonnable. Comme dit le classique ancien « Le Livre des Rites », ne pas rendre la réciproque est contraire aux usages. Le matin du 24 juillet, le ministère chinois des Affaires étrangères a informé l'ambassade des États-Unis en Chine que la Chine avait décidé de révoquer la licence pour l'établissement et le fonctionnement du consulat général des États-Unis à Chengdu, et a présenté des exigences spécifiques pour la cessation de toutes les affaires et activités du consulat général. La réponse légitime et nécessaire de la Chine aux actes déraisonnables des États-Unis est conforme au droit international, aux normes fondamentales des relations internationales et aux pratiques diplomatiques.
Depuis quelque temps, les Etats-Unis se sont engagés sur la voie folle du « maccarthysme » et sont allés de plus en plus loin sur la mauvaise voie de la création de la confrontation. Washington a constamment adressé des reproches à Beijing en tentant de lui faire porter le chapeau, menant des attaques stigmatisantes contre la Chine, attaquant sans raison le système social chinois, créant des difficultés déraisonnables au personnel diplomatique et consulaire chinois aux États-Unis, se livrant à des intimidations et lançant des enquêtes contre des étudiants chinois qui étudient aux États-Unis, confisquant leurs équipements électroniques personnels et les détenant même de manière déraisonnable. La fermeture unilatérale du consulat général de Chine à Houston par les États-Unis est une action d'escalade sans précédent prise par Washington envers Beijing. De son côté, l'opinion publique internationale a souligné que la détérioration continue de nos relations avec la Chine aura un impact sérieux sur la politique et l'économie mondiales.
La Chine a toujours adhéré au principe de non-ingérence dans les affaires intérieures des autres pays. L'infiltration et l'ingérence dans les affaires intérieures d'autres pays n'ont jamais été le gène et la tradition de la diplomatie chinoise. Les bureaux diplomatiques de la Chine aux États-Unis se sont toujours engagés à promouvoir la compréhension mutuelle et l'amitié entre les deux peuples. Conformément à la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques et à la Convention de Vienne sur les relations consulaires, la Chine facilite l'exercice des fonctions des agences diplomatiques américaines et de leur personnel en Chine. Les accusations pertinentes portées par la partie américaine contre la Chine sont sans fondement et totalement absurdes.
Au contraire, ce sont les États-Unis qui ont imposé des restrictions déraisonnables aux diplomates chinois en poste sur le territoire américain en octobre de l'année dernière et en juin de cette année, ont ouvert les valises diplomatiques de la Chine et saisi les fournitures officielles de la Chine. En raison de la stigmatisation gratuite et d'incitations à l'hostilité, l'ambassade de Chine aux États-Unis a même récemment reçu des bombes et des menaces de mort contre des agences diplomatiques chinoises et de leur personnel aux États-Unis. Le site Internet de l'ambassade des États-Unis en Chine publie souvent quant à lui ouvertement des articles attaquant la Chine. Il est clair et évident que l'on peut voir qui s'ingère dans les affaires intérieures des autres pays et qui s'engage dans l'infiltration et la confrontation. En fait, en termes de nombre d'ambassades et de consulats chinois et américains dans les pays respectifs, les Etats-Unis en comptent beaucoup plus que la Chine. Washington prétend que les relations entre les États-Unis et la Chine ne sont pas égales, ce qui témoigne d'un mépris de la réalité des faits et est déraisonnable.
La situation actuelle entre la Chine et les États-Unis est une chose que la Chine ne souhaite pas voir, et dont la responsabilité incombe entièrement aux États-Unis. Toute provocation contre la justice est vouée à l'échec. Washington doit immédiatement revenir sur sa décision erronée et créer les conditions nécessaires au retour à la normale des relations bilatérales.
(Par Zhong Sheng, Zhong Sheng est un pseudonyme souvent utilisé par le Quotidien du Peuple pour exprimer son point de vue sur la politique étrangère)