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La coopération Chine-Afrique établit un modèle de coopération internationale mutuellement bénéfique

Xinhua | 12.10.2020 08h51

Sans être perturbée par la pandémie ravageuse du nouveau coronavirus, une nouvelle route internationale de fret aérien reliant la ville chinoise de Wuhan (centre) et la capitale éthiopienne Addis-Abeba a été mise en place à la fin du mois dernier.

Le vol inaugural de cette nouvelle route aérienne a permis de fournir des kits de dépistage, des masques et d'autres fournitures urgentes pour les Africains qui luttent pour contenir l'épidémie. Cette route reflète la vitalité de la coopération Chine-Afrique pour laquelle le Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) a constamment travaillé au cours des 20 dernières années.

Cultivé depuis deux décennies, le FOCAC est devenu une plate-forme clé pour le dialogue collectif et la coopération pratique entre la Chine et les pays africains, et a également maintenu sa position de leader dans la coopération mondiale avec l'Afrique.

Lors de la première conférence ministérielle du FOCAC qui s'est tenue à Beijing le 10 octobre 2000, la Chine et l'Afrique ont proposé un nouveau type de partenariat caractérisé par la stabilité à long terme, l'égalité et les avantages mutuels. Fidèle à cet esprit, le FOCAC a produit des résultats tangibles en matière de promotion de la coopération mutuellement bénéfique entre les deux parties ainsi qu'en ce qui concerne le développement du continent africain.

Au fil des ans, la Chine a contribué à stimuler le processus d'industrialisation de l'Afrique et à renforcer sa capacité de développement indépendant. Elle a construit plus de 6.000 km de voies ferrées et de routes, ainsi que près de 20 ports et plus de 80 grandes centrales électriques à travers le continent.

Le lancement du FOCAC a propulsé la coopération Sud-Sud à un tout autre niveau au XXIe siècle, offrant un nouveau cadre stratégique pour la collaboration dans l'industrialisation et l'infrastructure de l'Afrique, a déclaré Peter Kagwanja, PDG du groupe de réflexion régional Africa Policy Institute, dans un commentaire publié dans le journal kényan Sunday Nation.

De plus, la Chine a joué un rôle moteur dans la croissance économique soutenue de l'Afrique. La Chine a été le premier partenaire commercial de l'Afrique pendant 11 années consécutives, et le commerce bilatéral a dépassé 200 milliards de dollars en 2019. Le stock d'investissement direct de la Chine en Afrique a atteint 110 milliards de dollars, et plus de 3.700 entreprises chinoises ont investi et lancé des entreprises dans diverses régions d'Afrique.

La coopération sino-africaine en plein essor a également permis aux pays du monde entier de reconnaître davantage le potentiel d'investissement et de croissance sur le continent.

"Par le biais du FOCAC et d'autres forums, la Chine a travaillé pour faire en sorte que le développement de l'Afrique soit au premier plan de l'agenda international", a déclaré le président sud-africain Cyril Ramaphosa lors du sommet du FOCAC de Beijing en 2018.

Outre ces réalisations, le mécanisme du FOCAC est également devenu un lieu clé pour les deux parties d'affronter ensemble les crises et les défis mondiaux émergents.

Plus tôt cette année, alors que la Chine luttait durement contre le nouveau coronavirus, de nombreux pays africains se sont précipités au chevet du peuple chinois, fournissant le matériel médical dont les Chinois avaient cruellement besoin.

Par la suite, la Chine a également tendu la main au continent africain lorsqu'il était attaqué par le virus. Selon un communiqué publié le 13 juin par l'Union africaine, la Chine a assuré la fourniture de 30 millions de kits de test, 10.000 respirateurs et 80 millions de masques chaque mois pour l'Afrique, une "contribution significative".

Comme le président rwandais Paul Kagame l'a déclaré au Sommet extraordinaire Chine-Afrique sur la solidarité contre le COVID-19 en juin, "la solidarité que nous avons vue pendant cette période difficile a une fois de plus démontré la productivité" du FOCAC.

Il est en effet essentiel de revoir les réalisations passées. Mais ce qui est plus important pour les deux parties, c'est de regarder vers l'avenir et de continuer à renforcer leur coopération mutuellement avantageuse alors que la communauté internationale est à nouveau arrivée à un instant critique.

Malgré un unilatéralisme et un protectionnisme croissants, la coopération et le développement devraient rester au cœur des relations internationales en cette ère d'interdépendance mondiale.

Ayant atteint un nouveau point de départ historique, le FOCAC peut être l'une des principales plates-formes de soutien au multilatéralisme, à un système équitable et transparent de commerce international et à une architecture économique mondiale qui promeut les intérêts communs du monde en développement.

En tant que partenaires proches et amis, la Chine et les pays africains devraient poursuivre leur esprit de coopération du FOCAC et ouvrir conjointement un avenir meilleur pour les deux parties ainsi que pour le monde entier.

(Rédacteurs :Yishuang Liu, 孙晨晨)
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