Dernière mise à jour à 11h00 le 15/10
Le secrétaire d'État américain Mike Pompeo a récemment déclaré que le monde entier souhaitait être un allié des États-Unis. Mais le fait est que ce n'est pas que le monde entier veut être un allié des États-Unis, mais que Mike Pompeo veut être le « leader de l'alliance » et essaie de contraindre tous les pays, y compris ses « alliés », à devenir les marionnettes de sa volonté.
Depuis un certain temps, les responsables de la diplomatie américaine parcourent le monde entier, ne ménageant aucun effort pour contraindre les autres pays à choisir leur camp et à forger une soi-disant « Alliance anti-Chine ». Afin de tenter d'écraser Huawei, Mike Pompeo a même voyagé dans toute l'Europe, maniant à la fois la carotte et le bâton, jouant à l'extrême « la coercition et l'incitation ». Comme le disait récemment le Washington Post, Mike Pompeo n'a pas hésité à manipuler la politique étrangère américaine pour réaliser ses ambitions politiques.
En conséquence, la diplomatie américaine d'aujourd'hui a dégénéré en une « diplomatie de la coercition » qui suscite des troubles partout dans le monde.
En Europe, les États-Unis ont de leur propre chef retiré un grand nombre de troupes et ont à plusieurs reprises pressé leurs alliés d'augmenter leurs dépenses militaires, amenant les dirigeants allemands et français à remettre ouvertement en question la qualification d'« allié » de Washington. Afin de faire pression sur l'Union européenne pour qu'elle renonce à ses bénéfices, les États-Unis ont continuellement intensifié leur guerre commerciale avec l'Europe, imposé des droits d'importation sur le vin européen et dégainé leur épée contre les voitures de fabrication européenne, portant un coup de poignard direct à ce qui constitue pourtant une véritable bouée de sauvetage économique de l'Europe. Les États-Unis ont également multiplié les efforts pour empêcher l'Union européenne de se rapprocher la Russie, agitant le gros bâton des sanctions pour tenter de bloquer le projet « Nord-Stream-2» entre la Russie et l'Allemagne.
Au Moyen-Orient, les États-Unis, ignorant le fait qu'ils se sont retirés de l'accord sur le nucléaire iranien, ont ouvertement exigé que le Conseil de sécurité de l'ONU prolonge l'embargo sur les armes contre Téhéran. Après le rejet de leur demande par un nombre élevé de voix, ils ont même annoncé de manière unilatérale le « lancement d'un mécanisme de reprise rapide des sanctions contre l'Iran ».
Le long bras de Mike Pompeo a même atteint l'Amérique latine. Du 18 au 20 septembre, il a fait un « voyage éclair » dans les quatre pays voisins du Venezuela, à savoir le Brésil, le Guyana, le Suriname et la Colombie, et a poussé ces quatre pays à se servir de leur « avantage » d'être adjacents au Venezuela pour construire un groupe d'encerclement contre le Venezuela et agir comme une avant-garde des États-Unis pour faire tomber le gouvernement légitime du Venezuela. Les paroles et les actes de Mike Pompeo ont immédiatement suscité une forte opposition de la part de nombreux politiciens brésiliens.
Ce type de « diplomatie de la coercition », avec la « diplomatie des sanctions » et la « diplomatie du mensonge », constitue l'ensemble de la « diplomatie d'hégémonie extrême » représentée par Mike Pompeo. Les États-Unis persistent à vouloir imposer des sanctions cruelles et à long terme contre des pays en développement comme Cuba, l'Iran et le Venezuela, aggravant l'épidémie. La communauté internationale exige fermement que les États-Unis lèvent les sanctions afin de lutter contre l'épidémie et de sauver des gens. Cependant, Mike Pompeo, qui a toujours voulu se faire passer pour un « défenseur des droits de l'homme », continue d'exercer des pressions et de « tuer des gens par l'épidémie ».
Cette année marque le 75e anniversaire de la fondation de l'ONU. Considérant la Charte des Nations Unies comme quantité négligeable, considérant la tribune de l'ONU comme un endroit privé, Mike Pompeo a menacé à plusieurs reprises de nombreux États membres, allant même jusqu'à offrir une farce « absurde » de 7 minutes à l'Assemblée générale alors qu'elle commémorerait le 75e anniversaire de la fondation des Nations Unies. Aux Nations Unies, les États-Unis ne veulent jouir que de privilèges et ne s'acquittent pas de leurs obligations, ils sont en retard de cotisations depuis longtemps et se dérobent à leurs responsabilités en matière de maintien de la paix, provoquant ainsi la quasi « faillite » de l'ONU. Afin de dissimuler leur responsabilité dans une situation épidémique devenue incontrôlable aux États-Unis, Mike Pompeo et d'autres politiciens américains non seulement discréditent la Chine, mais ont également créé des difficultés à l'OMS à plusieurs reprises. Ils ont coupé les vivres et se sont retirés de l'organisation à un moment critique de la lutte mondiale contre l'épidémie, menaçant gravement la sécurité de la santé publique mondiale.
La justice et les règles de la communauté internationale ne veulent pas être menacées par le « poing » des États-Unis. Le 11 septembre, une nouvelle résolution « Action globale et coordonnée face à la pandémie de maladie à coronavirus (COVID-19) » a été votée par 169 voix lors de la 74e session de l'assemblée générale des Nations Unies, une écrasante majorité qui a submergé les États-Unis, qui n'ont été soutenus que par un seul autre pays. De même, le souhait des États-Unis qui cherchaient à relancer le mécanisme de « reprise rapide des sanctions » contre l'Iran a rencontré l'opposition de 13 des 15 membres du Conseil de sécurité des Nations Unies. Récemment, près de 50 universitaires de l'Université de Harvard et d'autres universités américaines ont de leur côté publié une déclaration commune, affirmant que la politique étrangère américaine était quasiment un échec, provoquant instabilité, insécurité et souffrance humaine.
La « diplomatie de coercition » poursuivie par Mike Pompeo et ses collègues va à l'encontre de la tendance mondiale de la paix, de l'égalité, du dialogue et de la coopération, et cause également les dommages les plus graves qu'ait connus la diplomatie américaine depuis des décennies. Les États-Unis sont devenus un destructeur de la paix mondiale, un fauteur de troubles de l'ordre international et un adversaire de la civilisation humaine.
Quelle est la différence entre ces politiciens américains qui se livrent à leur « diplomatie de coercition » et des despotes ?
Par Ji Ping
Voir plus:
1, La « diplomatie des sanctions » des États-Unis bafoue les règles internationales
2, Leur « diplomatie du mensonge » discrédite les États-Unis