Dernière mise à jour à 14h29 le 03/06
La 74e Assemblée mondiale de la Santé est en cours. La communauté internationale attend d'une manière générale avec intérêt un renforcement de la coopération mondiale contre l'épidémie de COVID-19, une victoire rapide contre le virus et une restauration de la croissance économique. Cependant, certains politiciens et médias américains se sont récemment livrés à un effort concerté pour fomenter de fausses informations telles que des « fuites de laboratoire » qui ont depuis longtemps été démenties par la recherche scientifique, dans une tentative de concocter une nouvelle série de théories du complot sur la traçabilité du COVID-19, et continuent leurs manipulations pour discréditer la Chine. Ce genre d'actes aussi méprisable témoigne d'un manque de respect pour la science, d'une irresponsabilité pour la vie des gens, et cause encore plus de dommages à la situation globale de solidarité mondiale dans la lutte contre l'épidémie.
Le traçage des virus est une question scientifique sérieuse et compliquée, et toute conclusion ne peut être fondée que sur le respect de la science. Le rapport de recherche conjoint Chine-OMS sur la traçabilité du COVID-19 publié par l'Organisation mondiale de la santé le 30 mars a clairement souligné qu'il est « extrêmement improbable » que le virus soit passé par des laboratoires. Les recherches conjointes sont une coopération scientifique internationale menée conjointement par des experts internationaux et des experts chinois. Il s'agit d'un consensus scientifique auquel sont parvenues les deux parties sur la base de recherches scientifiques et de preuves factuelles. Les résultats de la recherche sont objectifs, scientifiques et font autorité. Parmi eux, les candidats au groupe d'experts internationaux ont entièrement été proposés par l'OMS et étaient composés d'experts internationaux de l'OMS et de 10 pays. La large représentation et l'indépendance scientifique des membres ne font donc aucun doute.
La Chine a toujours été franche et ouverte, donnant l'exemple pour la promotion de la coopération internationale en matière de traçabilité du virus. Face aux lourdes tâches nationales de prévention et de contrôle de l'épidémie, la Chine a invité des experts de l'OMS en Chine à y mener des études de traçabilité. La Chine a fourni toute l'assistance nécessaire au bon fonctionnement du groupe d'experts à Wuhan, faisant pleinement preuve d'une attitude ouverte, transparente et responsable. De nombreux experts de l'OMS et internationaux ont d'ailleurs déclaré que le degré d'ouverture de la Chine était « inattendu » et que les résultats de leur visite à Wuhan « ont dépassé leurs attentes ». De nombreux indices, rapports et études ont montré que l'épidémie est apparue dans de nombreux endroits à travers le monde dès le second semestre 2019. Parmi eux, il y a un rapport selon lequel le moment de l'émergence du COVID-19 aux États-Unis aurait pu être plus précoce que le moment où le premier cas confirmé de COVID-19 a été officiellement signalé par les États-Unis. Les États-Unis ne cessent de dire que la Chine devrait participer à des enquêtes internationales complètes, transparentes et fondées sur des preuves. Mais ils devraient eux-mêmes se comporter comme la Chine, avec une attitude scientifique, initier immédiatement une coopération de recherche sur la traçabilité avec l'OMS, et mener des recherches complètes, transparentes et fondées sur des preuves sur leur propre pays et répondre pleinement répondu aux préoccupations légitimes de la communauté internationale.
Certains politiciens et médias américains, ignorant complètement les faits et la science, ferment les yeux sur les nombreux doutes concernant les origines de la maladie et les faits douloureux de l'échec de la lutte contre l'épidémie dans leur propre pays, répandent partout des mensonges hors du commun, et ordonnent même aux agences de renseignement d'enquêter sur la source du COVID-19. Cela montre pleinement qu'ils ne se soucient pas des faits et de la source du virus. La vérité est qu'ils n'ont pas d'intérêt pour un traçage scientifique sérieux, mais une volonté farouche d'utiliser l'épidémie pour stigmatiser et se livrer à des manipulations politiques. Un article récent publié sur le site Internet de Russian Television Today a ironiquement souligné que l'accusation des États-Unis selon laquelle le COVID-19 serait sorti d'un laboratoire chinois est tout aussi « concluante » que celle de possession d'armes chimiques par l'Irak. La manipulation politique américaine a vu l'opposition unanime de l'OMS et la communauté scientifique internationale. Le 28 mai, l'Organisation mondiale de la santé a de nouveau appelé à la « dépolitisation » de la recherche sur la traçabilité du COVID-19, et de permettre aux scientifiques de se concentrer sur la recherche basée sur des preuves fiables, sinon les travaux de traçabilité ne seront pas en mesure de fournir les réponses que le monde attend.
Le respect de la science peut permettre de retracer efficacement la source et la coopération mondiale peut aider à surmonter l'épidémie. Les faits ont pleinement prouvé que la politisation de l'épidémie, la stigmatisation d'autres pays et la volonté de s'engager dans des manipulations politiques et de vouloir faire porter le chapeau à d'autres n'aideront en rien la lutte contre l'épidémie. Cela ne fera même que perturber la coopération internationale contre le virus et causer plus de tort aux personnes à travers le monde. Sur des questions majeures liées à la sécurité de la santé publique mondiale et à la sécurité de la vie des personnes, les actes méprisables de pays individuels qui placent la politique au-dessus de la science par intérêt personnel est voué à être rejeté par la communauté internationale.
(Par Zhong Sheng, Zhong Sheng est un pseudonyme souvent utilisé par le Quotidien du Peuple pour exprimer son point de vue sur la politique étrangère)