Dernière mise à jour à 15h26 le 10/09
Leur rembourrage est principalement constitué de duvet de canard ordinaire, mais leur prix dépasse souvent les 10 000 yuans (1 551 dollars). Récemment, Xiji (Shanghai) Trading Co., Ltd., une société liée à Canadian Goose, a été condamnée à une amende de 450 000 yuans pour fausse publicité, ce qui a sonné l'alarme pour les marques étrangères : pour opérer en Chine, elles doivent respecter les lois chinoises, sans parler de la véritable « taxe sur le QI » qu'elle ne devrait pas engranger secrètement en gagnant de l'argent avec des vêtements chauds, trompant les consommateurs.
Les affaires sont basées sur le respect des lois. Pour gagner de l'argent en Chine, il faut respecter la loi chinoise. En septembre 2018, Xiji (Shanghai) Trading Co., Ltd. a ouvert le « magasin phare officiel de Canada Goose » (ci-après dénommé Canadian Goose) sur la plate-forme de commerce en ligne Tmall. Avec le soutien de nombreuses mentions toutes plus élogieuses les unes que les autres telles que « le duvet canadien le plus chaud » ou « le Hermès dans l'industrie de la veste en duvet », Xiji (Shanghai) Trading Co., Ltd. a rapidement gagné de nombreux fans et a fait de confortables ventes. Mais qui aurait pu s'attendre à ce qu'il soit si difficile d'être digne de sa célébrité ? D'après une enquête menée par le département de surveillance municipale du district de Huangpu, à Shanghai, en termes de comparaison horizontale du duvet utilisé dans les produits vendus par ladite société, il est généralement dit que « tous les duvets utilisés dans leurs produits contiennent du duvet huttérite, qui est le meilleur et le plus chaud des duvets canadiens ». Le problème est que cela est incompatible avec le fait que près de 70% de leurs vêtements vendus contiennent en fait du duvet de canard ordinaire avec un degré duveteux de 625.
La loi sur la publicité de la République populaire de Chine dispose clairement que « la publicité ne doit pas contenir de contenu faux ou trompeur, ni tromper ou induire en erreur les consommateurs », ce qui est le principe de base que les entreprises doivent respecter et une ligne rouge infranchissable. Canada Goose, qui fait une fausse publicité de biens ou de services, trompe et induit en erreur les consommateurs a été punie comme elle le « mérite ».
L'intégrité est la façon de faire des affaires. Ce n'est que lorsque les entreprises sont crédibles que les consommateurs peuvent avoir un sentiment de sécurité. Canadian Goose se positionne comme une marque de luxe, et leurs prix augmentent d'année en année. La raison pour laquelle ses produits sont encore très recherchés est en partie due à la confiance des gens dans des produits de renommée internationale et, plus important encore, à ses compétences en publicité et en marketing. Bien que la plupart des consommateurs ne comprennent pas ce que signifie « huttérite », ils sont « inconscients » et sont prêts à ouvrir largement leur portefeuille pour une soi-disant « allure standard des jeunes des métropoles nord-américaines ». En 2020, le nombre de visites du grand magasin phare de Canadian Goose a atteint 181 millions et les ventes ont atteint 167 millions de yuans, ce qui est suffisant pour prouver que les consommateurs chinois reconnaissent et aiment cette marque. Mais aujourd'hui, une condamnation a brisé la bulle de la « doudoune la plus chaude », et si les consommateurs ont perdu de l'argent, ce que l'entreprise a perdu, c'est la confiance.
L'histoire a prouvé d'innombrables fois que quiconque traite les consommateurs comme des imbéciles est voué à être chassé du marché ; Si une entreprise blesse les consommateurs, elle versera tôt ou tard des larmes de regret.
Canadian Goose met l'accent sur l'origine « huttérite » pour affirmer les qualités de chaleur de son duvet sans fondement factuel, et élabore des publicités en utilisant des barrières de connaissances professionnelles telles que le degré duveteux, y compris en utilisant les termes de « niveau le plus élevé » pourtant interdits par la loi chinoise sur la publicité, et arbitrairement étendu son droit de jugement sur les produits dans la « déclaration de remboursement » pour limiter les droits des consommateurs (le magasin phare de Canadian Goose a par la suite révisé cette clause). On peut dire que ces déclarations sont pleines de mystères, mais aussi très intelligentes. Cependant, il a été prouvé que même en tentant d'en mettre plein la vue avec des termes en anglais, une marque aussi célèbre soit-elle ne pourra pas aveugler les yeux des régulateurs. Les entreprises qui enfreignent les réglementations feront l'objet d'enquêtes et seront sanctionnées.
Il est à espérer que toutes les entreprises, tant chinoises qu'étrangères, retiendront la leçon, considéreront toujours une gestion respectueuse des lois et honnête comme le fondement et la base des affaires, et qu'elles se montreront moins trompeuses et plus sincères sur la qualité réelle.
D'un autre côté, les consommateurs doivent également comprendre que les marques étrangères ne représentent pas nécessairement une haute qualité et que les doudounes étrangères ne sont pas nécessairement plus chaudes que celles fabriquées en Chine. Une consommation plus rationnelle et les achats à la demande pourraient bien faire perdre le marché à la « grande oie menteuse ».
Zi Chuan