La poursuite par la Chine de la santé publique et de la sécurité s'avère efficace en période de pandémie

Selon des dirigeants, des responsables et des experts, la philosophie chinoise en évolution sur la promotion des droits de l'homme, telle que présentée par le président Xi Jinping, offre une approche viable pour s'attaquer aux difficultés auxquelles le monde est confronté au milieu de la pandémie dévastatrice de COVID-19. Ils ont fait cette observation alors que la Chine a fait des progrès notables dans les éléments fondamentaux constituant les droits de l'homme, notamment les moyens de subsistance des personnes, la santé et la démocratie.

Un livre rassemblant les discours de Xi Jinping prononcés ces dernières années sur le respect et la protection des droits de l'homme a été publié ce mois-ci par la Central Party Literature Press et distribué dans tout le pays. Dans ses articles, remarques et commentaires, Xi Jinping, qui est également secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois et président de la Commission militaire centrale, a souligné la philosophie chinoise constante consistant à faire progresser les droits de l'homme par le développement ainsi que le dévouement du pays à l'ensemble du processus de démocratie populaire.

Une famille prend des photos sur fond de tournesols en fleurs au parc forestier olympique de Beijing, le 4 juillet 2021. (Photo/Xinhua)

« Le droit de l'homme ultime est que les gens puissent mener une vie heureuse. Depuis le premier jour de sa fondation, le Parti communiste chinois s'est pleinement engagé en faveur du bien-être du peuple chinois et du développement humain », a écrit Xi Jinping dans une lettre en 2018 à un colloque célébrant le 70e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme.

Han Dayuan, professeur à la faculté de droit de l'Université Renmin de Chine et directeur du Centre des droits de l'homme de l'université, a souligné que « au tout début de la fondation du Parti, les droits de l'homme sont devenus l'objectif poursuivi par le Parti communiste chinois. On peut dire que les 100 ans d'histoire du Parti sont l'histoire de l'exploration et de la réalisation des droits de l'homme en Chine ».

Siddharth Chatterjee, le coordinateur résident des Nations Unies en Chine, a souligné la philosophie du pays sur la promotion des droits de l'homme dans une récente interview, dans laquelle il a cité une lettre de félicitations envoyée par Xi Jinping le 8 décembre au Forum Sud-Sud des droits de l'homme 2021. Dans la lettre, le président chinois a noté que donner la priorité aux gens et considérer le désir des gens d'une vie meilleure comme objectif est la responsabilité de tous les pays, et la Chine est disposée à « contribuer avec sagesse et force au bon développement de la cause internationale des droits de l'homme ».

M. Chatterjee a noté que le message de Xi portait sur « les droits humains des personnes étant un aspect de la civilisation humaine et combien il est important d'adopter une approche centrée sur les personnes ». « Après tout, 750 millions de personnes sont sorties de la pauvreté en quatre décennies. L'ONU fait partie de ce voyage depuis 1979 en Chine », a-t-il souligné, ajoutant que l'un des principes les plus importants des objectifs de développement durable de l'ONU à l'horizon 2030 est de « ne laisser personne de côté », et que ce principe a été repris par le message de Xi Jinping, ainsi que par l'Initiative de développement mondial proposée par le président chinois plus tôt cette année.

En ce qui concerne les droits de l'homme dans le contexte mondial, les discours de Xi Jinping soulignent que la pratique des droits de l'homme est variée et que les pays du monde entier doivent et peuvent choisir la voie de développement des droits de l'homme qui convient à leurs propres conditions nationales. « En termes de protection des droits de l'homme, il n'y a pas de meilleure voie, seulement une voie optimale », a déclaré le président chinois dans une lettre de félicitations à un forum sur les droits de l'homme en 2015.

Les propos de Xi Jinping ont été prononcés à un moment où « un bon nombre d'hommes politiques dans certains pays occidentaux ont fait des gestes paradoxaux en matière de droits de l'homme », a déclaré Tian Dewen, directeur adjoint de l'Institut d'études européennes de l'Académie chinoise des sciences sociales. « Ils ignorent les droits fondamentaux, y compris la santé et la sécurité, tout en donnant la priorité aux droits politiques. Ils ferment les yeux sur les problèmes de droits humains de leur propre pays et cherchent arbitrairement des sanctions unilatérales contre d'autres nations en utilisant l'excuse des droits humains », a-t-il noté.

Selon M. Tian, au cœur de tous ces gestes paradoxaux se trouve la mentalité de l'ère de la guerre froide, focalisée sur la confrontation, et « les pays en développement doivent consolider leur unité en préservant les droits de l'homme sur la base de la volonté et des besoins publics écrasants de leurs pays, boycotter la diplomatie fondée sur les droits de l'homme recherchée par les pays occidentaux et renforcer leur voix mondiale en matière de droits de l'homme ».

John Ross, ancien directeur du London Economic and Business Policy Office, a déclaré lors d'un symposium plus tôt ce mois-ci que moins de 5 000 personnes sur la partie continentale de la Chine étaient mortes de la COVID-19, mais que dans le même temps « les États-Unis prétendent que les droits de l'homme et la démocratie sont meilleurs aux États-Unis qu'en Chine ».

« Quel type de raisonnement absurde peut tenter de justifier une telle conclusion, qui est en violation de tous les faits sur les questions littérales de la vie ou de la mort, le plus fondamental de tous les droits de l'homme ? » a souligné M. Ross, chercheur principal à l'Institut Chongyang d'études financières de l'Université Renmin de Chine.