Dernière mise à jour à 15h44 le 17/12
Selon la Commission nationale du développement et de la réforme (CNDR) et le ministère de l'Industrie et des Technologies de l'information, la liste négative de 2021 pour les investissements étrangers, qui sera publiée prochainement, assouplira davantage les restrictions à l'investissement étranger dans le secteur manufacturier et d'autres secteurs. Un avis publié conjointement le 14 décembre par le ministère et la CNDR a noté qu'à mesure que le secteur manufacturier chinois se développe, le pays doit s'ouvrir davantage au monde.
Selon le ministère du Commerce, la Chine a fondamentalement levé toutes les restrictions sur les investissements étrangers dans le secteur manufacturier, assoupli les restrictions à l'accès des investissements étrangers au secteur agricole et continue d'ouvrir davantage de secteurs de services tels que la finance, les télécommunications, la construction, le tourisme et transport à des investisseurs étrangers. Sur les 160 sous-secteurs classés par l'Organisation mondiale du commerce pour le commerce des services, la Chine en a ouvert près de 120.
Un cargo accoste au port de Qinzhou dans la zone franche Chine-ASEAN à Qinzhou, dans la région autonome Zhuang de Guangxi (sud de la Chine), le 11 juillet 2020. (Photo / Xinhua)
En s'ouvrant davantage, la Chine est devenue une destination d'investissement privilégiée pour les entités étrangères. Cependant, bien qu'elle soit le premier centre manufacturier du monde, la Chine n'a pas encore réalisé une véritable transformation industrielle. À l'ère des mégadonnées et de l'économie numérique, la Chine doit également pallier son manque de brevets et de droits de propriété intellectuelle dans le secteur manufacturier.
Dans l'ère post-COVID-19, les pays qui attirent plus de capitaux, développent et renforcent leur fabrication seront plus compétitifs sur les marchés mondiaux. Ainsi, après avoir fait des progrès remarquables pour contenir la pandémie et maintenir sa position de principal moteur de la croissance mondiale, la Chine doit désormais redoubler d'efforts pour attirer davantage d'investissements étrangers.
La Chine continue d'attirer des capitaux mondiaux car elle améliore continuellement son environnement commercial, notamment en réduisant les coûts pour les investisseurs étrangers. Elle a introduit une liste négative pour l'accès aux investissements étrangers en 2017, et de 2017 à 2019, elle a réduit le nombre de mesures restrictives de 93 à 40 pour l'investissement global dans le pays et de 122 à 37 pour les investissements dans les zones franches pilotes. En 2020, le nombre d'articles sur la liste négative a encore été réduit de 40 à 33 pour l'investissement étranger global, et de 37 à 30 pour les zones franches pilotes.
Une liste négative plus courte attirera plus d'investissements étrangers dans le secteur manufacturier chinois, reflétant la confiance croissante non seulement de la Chine mais aussi des investisseurs étrangers. Ce n'est qu'ainsi que le secteur manufacturier de la Chine pourra être étendu et renforcé et que l'avantage concurrentiel du pays pourra être affiné pour réaliser un développement de meilleure qualité à l'ère post-pandémique.