Dernière mise à jour à 09h04 le 17/12
Les autorités sénégalaises ont salué l'inscription du ceebu jën (qui signifie en langue local du riz au poisson) au patrimoine culturel immatériel de l'humanité, une décision prise le 15 décembre par l'UNESCO.
La décision "offre au Sénégal l'opportunité de valoriser son patrimoine et de renforcer son rayonnement international'', a réagi jeudi à Dakar le ministre sénégalais de la Culture et de la Communication, Abdoulaye Diop, dans un communiqué.
Selon lui, avec cette décision de l'UNESCO, le Sénégal partage avec l'humanité un trésor de son patrimoine immatériel, ouvrant ainsi la porte à une plus grande reconnaissance de son art culinaire.
"La décision de l'UNESCO est le résultat d'un 'pré-inventaire' mené par la direction du patrimoine culturel, avec la collaboration du bureau régional de l'UNESCO à Dakar, en 2018 et 2019, dans les 14 régions du pays", a-t-il rappelé.
Il se réjouit d'un "indéniable succès diplomatique qui consacre le génie culinaire de notre pays''.
Ce plat trouve ses origines dans les communautés de pêcheurs de l'île de Saint-Louis, dans le nord du Sénégal. Les recettes varient d'une région à l'autre, mais le plat est généralement cuisiné à base de darne de poisson, de brisures de riz, de poisson séché et de mollusques.