Dernière mise à jour à 10h33 le 13/01
Le 4 janvier, le président lituanien a déclaré que c'était une erreur de la part du gouvernement d'avoir permis aux autorités de Taiwan d'ouvrir un « bureau de représentation en Lituanie » au nom de « Taiwan ». Reconnaître ses erreurs est une bonne étape. Cependant, le 7 janvier, la représentante américaine au commerce, Katherine Tai, a affirmé que les États-Unis soutenaient fermement l'Union européenne et la Lituanie dans leur lutte contre la « coercition économique » de la Chine.
(Photo/Xinhua)
Comment peut-on faire porter le chapeau de la « coercition économique » à la Chine ? Premièrement, la Chine n'a pas pour habitude de se livrer à l'intimidation et aux sanctions, deuxièmement elle ne s'engage pas dans la juridiction du bras long et troisièmement elle ne réprime pas de manière déraisonnable les entreprises d'autres pays. Comment intimiderait-elle ? Et qui aurait-elle intimidé ? Les États-Unis ont délibérément déformé les mesures légitimes de la Chine visant à sauvegarder sa souveraineté nationale en les qualifiant de « coercition », révélant pleinement l'hypocrisie et la tromperie de « l'intimidation du discours » américaine.
Calomnier sans motif la Chine pour s'être engagée dans la soi-disant « coercition économique » est en fait un méfait de la part des États-Unis et des pays occidentaux. La coercition est une démonstration de force traditionnelle de la politique étrangère américaine. Les États-Unis ont toujours poursuivi la stratégie dite « désobéir, s'est opposer ». Quiconque désobéira sera confronté à la répression hégémonique des États-Unis. Et les cas sont nombreux : depuis longtemps, Washington brandit le gros bâton des sanctions contre Cuba, la Corée du Nord, l'Iran et le Venezuela et a délibérément provoqué une guerre commerciale contre de nombreux pays ; abusant du prétexte de la sécurité nationale, les États-Unis répriment sans raison des entreprises de haute technologie d'autres pays, et répriment sans le moindre scrupule des entreprises telles qu'Alstom en France et Toshiba au Japon ; il intimident TSMC, Samsung et d'autres entreprises pour qu'elles remettent les données de la chaîne d'approvisionnement des puces et s'engagent dans une « diplomatie de chantage » ... Les États-Unis ont révélé au monde le manuel de la coercition économique à travers leurs propres politiques et actions.
Concocter la théorie dite de la « coercition économique » de la Chine est aussi le but des États-Unis et de l'Occident. L'épidémie mondiale de COVID-19 a exacerbé la crise économique et la crise de la gouvernance sociale aux États-Unis et dans d'autres pays. Dans ce contexte, les États-Unis se sont retournés pour rassembler alliés et partenaires, tentant de diaboliser l'image de la Chine en jouant la carte de la « coercition économique », tentant de former un « front uni pour l'endiguement économique de la Chine », afin de détourner l'échec de leur propre gouvernance sur la Chine.
Malheureusement pour eux, les États-Unis ont encore une fois surestimé leur « carte ». Depuis l'émergence de l'épidémie de COVID-19, la Chine est devenue digne du nom de plus grande puissance manufacturière du monde et de deuxième économie mondiale. Elle est devenue le puissant moteur central et le stabilisateur de la chaîne industrielle et de la chaîne d'approvisionnement mondiales, et elle apporte de l'espoir à la coopération mondiale dans la lutte contre l'épidémie et la reprise de l'économie mondiale. Face aux faits, la soi-disant théorie de la « coercition économique » fabriquée par les États-Unis et des pays occidentaux n'a pas réussi à percer.