Le président français François Hollande a déclaré mardi lors d'une conférence de presse qu'il est "pour une Europe à plusieurs vitesses, pour que la zone euro devienne une force en tant que telle".
Le président français a souligné que "la désintégration de l'Europe a été une hypothèse. Nous ne l'avons pas voulue, il faut aller plus loin: le statu quo serait le pire".
Sur les relations franco-allemandes, M. Hollande a dit :"La chancelière allemande et moi-même nous avons une responsabilité : faire avancer l'Europe. Rien ne doit affaiblir cette relation".
"Nous nous parlons franchement avec la chancelière, sans nous faire la leçon, pas plus sur le sérieux que sur la solidarité", a indiqué le président français.
Par ailleurs, le président français a précisé que le soutien de l'Europe et du FMI (Fonds Monétaire Internationale) " a été promis " à la Grèce. "Nous allons y travailler pour, dans les prochains jours, avec les ministres de l'Economie et des Finances, trouver les modalités techiniques qui fassent qu'il n'y ait pas besoin de repasser devant les parlements des pays européens en soutien de la Grèce".