Le président américain Barack Obama a déclaré mercredi que l'étape la plus importante était maintenant de promettre aux Américains que 97% d'entre eux ne verraient pas d'augmentation d'impôts, à l'approche de la " faille budgétaire".
M. Obama a souligné lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche qu'il était prêt au compromis et ouvert aux idées nouvelles.
"Notre économie est toujours en train de se remettre d'une crise très profonde et très destructrice, c'est pourquoi notre priorité doit être l'emploi et la croissance", a souligné M. Obama.
Après les élections, la situation politique à Washington reste pour l'essentiel inchangée, avec la Maison Blanche et le Sénat sous le contrôle des démocrates, tandis que la Chambre des Représentants est aux mains des Républicains.
Si les deux parties ne parviennent pas à un accord sur des questions telles que les augmentations d'impôts et les réductions de dépenses, la "faille budgétaire", c'est-à-dire le moment où les dépenses budgétaires se heurteront à leur plafond légal, obligera à des mesures bien plus draconiennes encore dès le tout début 2013.
"Si le Congrès ne prend pas de mesure d'ici à la fin de cette année, tout le monde verra ses impôts augmenter automatiquement", a mis en garde M. Obama.
"Nous ne pouvons pas nous permettre de poursuivre les réductions d'impôts pour les riches de l'époque Bush. Ce que nous pouvons faire c'est nous assurer que les impôts des classes moyennes n'augmentent pas (..) Si nous y parvenons, nous pouvons effectivement réduire de moitié la faille budgétaire".
M. Obama a reconnu qu'il n'était pas possible pour les Républicains d'adopter tout simplement son plan tel quel, indiquant que "tout le monde ne pourra pas obtenir 100% de ce qu'il veut, et tout le monde ne pourra pas être entièrement satisfait".