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La politique étrangère des États-Unis et les réalités nationales

( le Quotidien du Peuple en ligne )

08.11.2012 à 17h42

Le premier mandat du président américain Barack Obama avait commencé avec une victoire inspirante et beaucoup d'espoir. Son second mandat commence par de la fatigue et une grande incertitude. En ce qui concerne les relations sino-américaines, cela signifie des changements, notamment par rapport aux initiatives de la politique étrangère de l'administration qui seront limitées dans les mois à venir en raison de sombres réalités nationales.

Pendant la campagne, aucun candidat n'avait hâte de relever les défis économiques auxquels doivent faire face la nation. Mais selon les sondages, neuf Américains sur dix, ont choisi le nouveau président d'après quatre questions prioritaires : l'emploi, le déficit budgétaire, la santé et la sécurité sociale. La Chine ne pas figure directement sur cette liste, mais indirectement, étant le bouc émissaire des maux des États-Unis.

Aujourd'hui, le taux de chômage aux USA est de 7,9%, qui correspond à 12,3 millions d'américains sans emplois. Plus de 40% d'entre eux sont des chômeurs de longue durée. Le problème est que l'assurance chômage fédérale d'urgence en cours doit expirer le 31 décembre.

En plus du chômage, la gouffre fiscal comprend également la question des réductions d'impôts de Bush, représentant plus de 40% de la dette de 18 billions de dollars, en vertu des politiques actuelles dans le cadre de la prochaine décennie.

Cela implique également des coupes substantielles dans les dépenses non militaires et de défense, ni les démocrates ni les républicains veulent voir prendre cet acte. Plus important encore, le déséquilibre fiscal comprend le lourd fardeau de la dette des États-Unis, qui a explosé aujourd'hui à presque 16,2 billions de dollars, soit 2 billions de dollars de plus qu'en août 2011, lorsque Washington a perdu et c'était historique sa notation triple A.

À court terme, Washington a besoin d'un nouveau plafond de la dette. Mais ce qui est plus urgent encore, est l'ajustement à moyen terme, d'un programme budgétaire crédible.

En l'absence d'un tel plan, de nouvelles dégradations de notations sur le continent américain, contribuerait à accroître la volatilité qui pourrait s'étendre à la zone euro et à l'Asie, qui entraîne actuellement la croissance mondiale.

Comme le démontrent les campagnes, les deux parties prennent en charge un pivot stratégique de l'administration Obama vers l'Asie-Pacifique, qui a déjà contribué à l'escalade de réarmement dans la région et à des efforts pour promouvoir le Partenariat transpacifique (TPP) qui exclut la Chine.

Mais si cette approche représente l'attitude ‘bad cop'envers la Chine, la stratégie de l'administration Chine-États-Unis et le dialogue économique joue le rôle d'un ‘good cop', en mettant l'accent sur un large éventail des relations bilatérales, économiques, stratégiques et sur les questions de sécurité entre les deux pays.


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