Après avoir vu les habitants de Beijing se précipiter pour acheter et stocker des choux pendant l'hiver dans les années 80, Andrey Kirillov, responsable du bureau de l'Agence Itar-Tass à Beijing n'aurait jamais pensé à de tels changements en Chine trois décennies plus tard.
« Aujourd'hui les gens peuvent profiter d'une meilleure nourriture, se vêtir et peuvent se permettre des achats de luxe, » a déclaré le journaliste russe, qui a travaillé en Chine pendant près de vingt ans.
A. Kirillov faie partie d'un grand nombre de correspondants étrangers en Chine impressionnés par la puissance économique en plein essor de la Chine à la veille du 18e Congrès national du Parti communiste chinois.
Les mesures prise par Beijing pour soutenir la croissance économique et mener des réformes politiques après la transition de la direction, un événement n'arrivant qu'une fois par décennie, sont les deux princiaples questions qui intéressent les journalistes étrangers à l'occasion du Congrès d'une semaine du PCC.
Le chef du Bureau de CNN à Beijing Jaime FlorCruz, a déclaré que le peuple chinois qui vit maintenant dans la deuxième plus grande économie, a un grand choix qu'auparavant, mais l'augmentation de sa richesse n'a pas suivi le rythme de la force nationale croissante.
Le journaliste américain, qui vit en Chine depuis 1971, se souvient encore dans les années 1980, quand les Chinois n'avaient pas aimé la première fois le goût de « la saveur de la médecine chinoise » Coca-Cola.
Maintenant la boisson américaine se vend dans tout le pays et a même des concurrents locaux, mais « beaucoup de personnes, y compris les plus riches, sont à la recherche d'un sens à leur vie qui évolue si rapidement », a-t-il souligné.