Les deux candidats à la l'élection de la présidence de l'Union pour un mouvement populaire (UMP), principal parti d'opposition en France, Jean-François Copé, et François Fillon, ont successivement revendiqué la victoire dimanche avant minuit.
Le secrétaire général du parti, Jean-François Copé, a revendiqué dimanche soir vers 23h30 heure locale (22h30 GMT) la victoire dans l'élection de la présidence de l'UMP, face à l'ancien Premier ministre François Fillon.
Les militants de l'UMP "viennent aujourd'hui de m'accorder la majorité de leurs suffrages et ainsi de m'élire comme président de l'UMP", a déclaré M. Copé parmi ses supporteurs. Selon l'un de ses proches, M. Copé avait "1 000 voix" d'avance sur François Fillon.
Quinze minutes après, vers 23h45 heure locale, François Fillon a annoncé pour sa part sa "courte victoire de 224 voix", ajoutant que ses résultats devaient être officialisés par la commission interne du parti, la Cocoe.
Les "résultats me donnent une courte victoire de 224 voix. Ils ne seront définitifs que lorsque la commission chargée du contrôle des opérations de vote les aura proclamés. Et donc j'attends, comme le veulent nos statuts, avec sérénité, cette proclamation qui doit intervenir, dès que la commission aura fini les vérifications qu'elle est en train de conduire", a déclaré l'ancien Premier ministre.
"J'attends avec sérénité la proclamation des résultats par la commission de contrôle des opérations de vote", a-t-il poursuivi.
En outre, chaque camp a dénoncé des irrégularités.
Selon des observateurs politiques, le vainqueur du scrutin de dimanche, qui sera président de l'UMP pendant trois ans, possèdera des avantages pour l'élection présidentielle française de 2017.