Le lancement d'une fusée par la République populaire démocratique de Corée (RPDC) est "inacceptable", a déclaré mercredi le porte-parole du gouvernement japonais Osamu Fujimura lors d'une conférence de presse.
"Il est extrêmement regrettable que Pyongyang ait procédé à son lancement malgré nos appels à y renoncer. Pour notre pays, c'est inacceptable", a déclaré le porte-parole, qui a fait part de la ferme protestation de son pays.
Le gouvernement japonais a également déclaré qu'il convoquerait à 10h50 heure locale (01h50 GMT) une réunion du Conseil de sécurité sur le lancement de la fusée par Pyongyang.
Selon des informations, la RPDC a lancé une fusée à 09h49 heure locale (00h49 GMT) et la fusée a survolé Okinawa au Japon vers 10h01 heure locale (01h01 GMT), mais aucun débris n'est tombé sur le territoire japonais.
La fusée serait tombée dans les eaux au large des Philippines vers 10h05, tandis qu'une partie de la fusée est tombée dans la mer Jaune, a indiqué le gouvernement japonais.
Le Japon n'a pas émis d'ordre de détruire la fusée lorsqu'elle survolait Okinawa et les Forces d'autodéfense dans la préfecture n'ont pas lancé leurs intercepteurs de missiles.
Lundi, la RPDC a déclaré prolongé le créneau de lancement jusqu'au 29 décembre, affirmant que le lancement serait réajusté pour quelques raisons. Le lancement a été initialement prévu entre le 10 et le 22 décembre, entre 7h00 à 12h00.
Pyongyang a affirmé que la fusée mettrait un satellite en orbite, une tentative considérée par les Etats-Unis et leurs alliés comme un essai de tir de missile balistique déguisé.