La République populaire démocratique de Corée (RPDC) a défendu mercredi son droit de lancer un satellite à des fins pacifiques et scientifiques.
"Peu importe ce que les autres disent, nous continuerons d'exercer notre droit légitime à lancer des satellites et de contribuer ainsi activement à la construction économique et à l'amélioration des conditions de vie du peuple", a déclaré un porte-parole du ministère des Affaires étrangères, cité par l'agence de presse officielle KCNA.
Le lancement réussi du satellite correspond au plan de développement technologique et scientifique du pays, a estimé le porte-parole, ajoutant que le peuple de la RPDC est très excité par ce lancement.
Ceux qui qualifient le lancement du satellite de "violation des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU" et le considèrent comme un lancement de missile à longue portée, une "provocation" et la cause de tensions accrues, sont habités par de l'hostilité à l'égard de la RPDC, a-t-il affirmé.
La sur-réaction des Etats-Unis vis-à-vis du lancement de satellite de la RPDC en avril était pleine de sentiments hostiles et avait forcé la RPDC à "réexaminer la question nucléaire" dans son intégralité, a-t-il poursuivi.
"Nous espérons que tous les pays concernés feront preuve de raison et resteront calmes pour que la situation ne dégénère pas dans une direction indésirable", a indiqué le porte-parole.
D'après la KCNA, la deuxième version d satellite Kwangmyongsong-3 a été lancée par une fusée porteuse Unha-3 mercredi à 09h49 heure locale (00h49 GMT) depuis le Centre spatial de Sohae, dans le comté de Cholsan, dans la province de Phyongan du Nord, et est entrée dans la sphère pré-orbitale.
Cette année marque le 100e anniversaire de la naissance de feu le président Kim Il Sung et le 17 décembre marque le 1er anniversaire de la mort de feu le leader Kim Jong Il.