Le président américain Barack Obama reste ferme sur le fait que le Congrès devrait relever sans délai le plafond de la dette, a déclaré jeudi le porte-parole de la Maison Blanche Jay Carney.
"Le président a clairement indiqué qu'il ne négocierait pas sur le relèvement du plafond de la dette. C'est une obligation que le Congrès est en droit de refuser. S'il estime qu'il ne peut la gérer, nous serions heureux, comme l'a dit le président, de transférer cette obligation à l'exécutif", a indiqué M. Carney lors d'un point de presse.
Certains républicains, dont le président du Comité du budget de la Chambre des représentants, Paul Ryan, tentait d'utiliser la question du relèvement du plafond de la dette pour obtenir une réduction des dépenses du gouvernement fédéral.
Le relèvement du plafond de la dette par le Congrès est une longue tradition, et le Congrès "devrait simplement faire son travail", a souligné M. Carney.
Lors d'une conférence de presse tenue plus tôt cette semaine, M. Obama a appelé le Congrès à augmenter le montant de la dette autorisée du pays sans tarder afin de ne pas fragiliser la confiance des investisseurs et ne pas faire dérailler la reprise économique.
Le gouvernement fédéral américain a atteint le 31 décembre 2012 le plafond de la dette autorisée, fixé à 16,4 milliards de dollars, et le département du Trésor prenait des mesures extraordinaires afin de repousser provisoirement la date d'un possible défaut de paiement. Sans relèvement du plafond de la dette, le gouvernement américain devrait prochainement se trouver à court de moyens pour honorer toutes ses obligations, une telle échéance étant attendue entre la mi-février et début mars.