Le gouvernement birman a dissous sa Division d'enregistrement et de surveillance de la presse, une décision qui fait suite à l'annonce de la fin de la censure préalable des médias faite en août 2012, a rapporté vendredi la presse officielle birmane.
Pour remplacer cet organisme, sera créée une Division d'enregistrement et des droits d'auteur relevant du Département de l'Information et des relations publiques, a fait savoir l'organe de presse officiel "The New Light of Myanmar" ("La Nouvelle Lumière du Myanmar").
Dans le cadre de son importante réforme sur les médias, le gouvernement a déclaré en décembre 2012 que la publication libre de quotidiens privés serait autorisée à partir du 1er avril 2013, en plus de la publication des quotidiens appartenant à l'Etat.
Il s'agira de la première réouverture au privé touchant le secteur de la publication de quotidiens en cinquante ans.
Il existe au Myanmar six quotidiens d'Etat, à savoir Myanmar Alin (en birman), Kyemon (en birman), Myawaddy (en birman), The new light of Myanmar (en anglais) et Yadanabon (en anglais), mais également plus de 200 hebdomadaires privés (en birman, en anglais et en chinois), ainsi que plus de 200 revues et près de 7 000 éditeurs privés.
On compte aussi la présence d'une vingtaine de bureaux d'agences de presse étrangères dans le pays.
Par ailleurs, en septembre 2012, le gouvernement avait réformé le Conseil de presse du Myanmar, un organe provisoire composé de 29 membres chargé des questions relatives aux médias, en attendant qu'une loi sur la presse soit officiellement adoptée par le Parlement.