Le ministre libanais des Affaires sociales Wael Abu Faour a déclaré dimanche que le gouvernement libanais n'avait pas l'intention de fermer sa frontière pour endiguer le flux de réfugiés syriens ni d'obliger ceux qui sont déjà au Liban de repartir.
M. Abu Faour a fait cette déclaration lors d'une conférence de presse tenue au terme d'une réunion avec une délégation de la Commission de la Ligue arabe, qui a effectué une tournée au Liban pour étudier les conditions et les souffrances des réfugiés syriens et palestiniens dans le pays.
Le gouvernement libanais s'estime irréprochable dans sa façon de traiter les problèmes de réfugiés, même il a besoin d'une aide financière auprès d'autres pays et organisations, a souligné le ministre.
Les besoins du Liban en la matière sont importants pour que le pays puisse porter une assistance financière, éducative et médicale aux réfugiés syriens, a indiqué M. Abu Faour.
La délégation de la Ligue arabe a déclaré qu'elle soumettrait à Nabil Al-Arabi, secrétaire général de l'organisation, un rapport détaillant les besoins financiers pour venir en aide aux réfugiés syriens au Liban.