Les dirigeants participant au sommet de la CELAC à Santiago, capitale du Chili, ont finalisé lundi un plan visant à coopérer et à venir en aide à Haïti.
Dans le cadre de l'accord, inclus dans la déclaration finale du sommet de Santiago, les dirigeants sont parvenus à un consensus sur la promotion d'un plan de développement et de reconstruction pour Haïti, qui a beaucoup de peine à se relever après le séisme dévastateur de 2010, qui a détruit une grande partie des infrastructures du pays.
La CELAC s'efforcera de "continuer de contribuer efficacement aux efforts de reconstruction et de développement, en conformité avec les priorités et les besoins fondamentaux soulignés par le gouvernement d'Haïti, et dans le plein respect de ses autorités, de sa souveraineté, et du principe de non-intervention dans les affaires intérieures", selon la déclaration.
"Tout en gardant à l'esprit qu'Haïti est considéré par les Nations Unies comme un des pays les moins avancés ... ses besoins spécifiques devraient être pris en compte de manière profonde et permanente," ont conclu les pays membres.
Ainsi, un plan de développement est à élaborer, touchant des sujets tels que l'énergie, l'emploi, l'application de lois et le renforcement institutionnel, l'éducation, l'environnement, l'éradication de la faim et de la pauvreté extrême, et les soins de santé.
Le document a souligné la volonté du gouvernement haïtien de voir "les coopérations technique, financière, internationale, régionale et bilatérale être coordonnées intégralement par le gouvernement d'Haïti en conformité avec les priorités qu'il établit".
La résolution sur Haïti s'inscrit dans le cadre d'une politique visant à renforcer les liens entre les pays en Amérique Latine et dans les Caraïbes.
Le sommet de la CELAC, tenu les 27 et 28 janvier, a réuni des chefs d'Etat et de gouvernement et des officiers de haut rang venus des 33 pays membres.