Mercredi, l'opposition pro-occidentale géorgienne a demandé au gouvernement de ne pas entrer dans la Communauté des Etats indépendants.
"La Géorgie n'entrera jamais dans la CEI, l'Union eurasienne, l'Organisation de traité de la sécurité collective, l'Union douanière et d'autres organisations, où le pays occupant domine, ainsi que toutes les autres unions qui menacent la souveraineté, l'intégrité territoriale et l'indépendance de la Géorgie", a déclaré le vice-président du Parlement géorgien, Giorgi Baramidzé, qui représente le Mouvement national uni (opposition).
Dans une proposition en trois points, il a également appelé le gouvernement à rester ferme sur le chemin de l'intégration dans l'OTAN et l'Union européenne, tout en "maintenant la politique de 'désoccupation' et la non-reconnaissance des territoires occupés".
Ces remarques interviennent en réponse à l'information selon laquelle la Géorgie et la Russie ont négocié le retour de Tbilissi dans la CEI.
D'après les médias russes, le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré qu'un communiqué officiel serait publié plus tard cette semaine sur le processus des négociations sur le retour de la Géorgie dans la CEI.
Mais le gouvernement géorgien a affirmé ne pas avoir négocié le sujet avec la Russie.
La Géorgie est entrée dans la CEI en 1993 mais s'est retirée en 2008 après le conflit qui l'a opposée à la Russie en août.