Le Parlement géorgien a cassé vendredi, par un vote de 91 voix contre 24, un veto présidentiel sur une loi d'amnistie passée par le pouvoir législatif.
Cette loi d'amnistie, adoptée le 5 décembre par les 150 membres du Parlement, avait été rejetée par le président géorgien Mikhaïl Saakachvili, qui s'oppose à l'amnistie de prisonniers politiques et réfugiés politiques.
Cette loi d'amnistie concerne 190 prisonniers politiques, 25 réfugiés politiques, et environ 3 000 autres détenus condamnés pour différents délits, selon les reportages de médias locaux.
La Constitution géorgienne prévoit que la chambre unique du Parlement géorgien doit réunir 89 voix pour casser un veto présidentiel.
Les analystes politiques soulignent que le président géorgien est actuellement dans une situation bloquée avec un Parlement dominé par ses adversaires politiques.
La loi d'amnistie doit être une nouvelle fois envoyée au président pour qu'il la promulgue. S'il refuse toujours de le faire, le président du Parlement signera la loi à sa place.