La France a décidé de fermer "exceptionnellement" ses dix établissements scolaires en Tunisie le vendredi 8 et le samedi 9 février 2013, et a appelé les ressortissants français à une "vigilance particulière" suite à l'assassinat de la figure de l'opposition Chokri Belaïd et aux tensions que cet événement a causées dans diverses villes de Tunisie.
Dans un communiqué publié sur son site Internet, l'ambassade de France en Tunisie a déclaré que "les établissements scolaires français en Tunisie seront exceptionnellement fermés le vendredi 8 et le samedi 9 février 2013".
Le ministère français des Affaires étrangères a, dans un communiqué publié jeudi sur son site Internet, indiqué que suite à l'assassinat de M. Chokri Belaïd et aux tensions que cet événement a causées dans diverses villes de Tunisie, il est recommandé de " se tenir à l'écart de toute manifestation" et de suivre les consignes dispensées sur le site de l'ambassade de France en Tunisie.
L'état actuel de la situation n'interdit pas le maintien de projets de voyage en Tunisie. Toutefois, dans le contexte de l' intervention française au Mali, les ressortissants français sont appelés à une vigilance particulière. Les consignes de prudence sont rappelées et plus particulièrement celles visant à éviter tout rassemblement et à se tenir éloigné des axes ou des bâtiments sensibles. Plus que jamais, tout déplacement dans le Grand Sud saharien est à proscrire, selon le communiqué du Quai d'Orsay.
Chokri Belaïd, secrétaire général du Parti des patriotes démocrates unifiés, la coalition d'opposition en Tunisie, a été tué par balles mercredi à la sortie de son domicile. Son assassinat a immédiatement donné lieu à une vague de manifestations de grande envergure à travers le pays pour accuser le parti islamiste au pouvoir. Plus tard dans la soirée, le Premier ministre tunisien a annoncé la formation prochaine d'un nouveau gouvernement.